La Direction régionale de santé publique rapporte trois nouveaux cas de COVID-19 dans la MRC de Rocher-Percé ainsi que quatre guérisons supplémentaires sur son territoire.
On dénombre ainsi 27 infections actives dans la péninsule gaspésienne alors qu’aucune hospitalisation ne figure au bilan.
Dans la province, on compte 5253 cas actifs tandis que 250 hospitalisations en lien avec le virus sont présentement recensées, dont 48 patients traités aux soins intensifs.
Le bureau local du ministère de Pêches et Océans Canada invite les pêcheurs de homard des Îles à des rencontres afin de discuter du protocole de fermetures dynamiques liées à la présence de baleines noires de l’Atlantique Nord.
Des consultations auront lieu les 8, 9, 10 et 15 novembre et sont organisées en fonction des secteurs où la flottille madelinienne va pêcher, signale le directeur du bureau de secteur du MPO, Cédric Arseneau.
Il explique que le but des rencontres est d’assurer une bonne compréhension des mesures de gestion aux homardiers et de recueillir leurs commentaires en prévision de la saison 2022.
M. Arseneau souligne que le protocole restera en place au printemps prochain, mais ne ferme pas la porte à des ajustements d’ici là, tout en demeurant nuancé sur la nature de ceux-ci.
Il ajoute que la volonté du ministère est d’être à l’écoute des pêcheurs, mais rappelle que la protection de l’espèce en voie d’extinction, dont il reste 336 spécimens selon les plus récentes estimations, fait partie de la mission du MPO.
Les intéressés peuvent s’inscrire aux consultations en téléphonant au 986-2095.
Le comité ZIP lance un projet pour s’attaquer à l’ascidie jaune dans le port de Cap-aux-Meules.
Cette espèce aquatique envahissante a été aperçue pour la première fois sur l’archipel en 2006.
Karine Rioux, Directrice du Comité ZIP
La directrice du Comité, Karine Rioux, explique le phénomène en détail.
Les actions du Comité ZIP incluent le retrait des billettes de styromousse pour être remplacées par des caissons de plastique ainsi que l’application d’une peinture anti-salissante.
Mme Rioux affirme que ce n’est pas la première initiative que le comité prend dans le projet d’éradication de l’ascidie jaune.
Pendant l’automne, un total de 38 pontons sera pris en charge par le comité ZIP.
Le projet a nécessité plusieurs investissements, avoisinant 65 000$ de la part de la Communauté maritime, du groupe Canada Steamship Lines ainsi que du Fonds d’actions Saint-Laurent.
Les jeux sont faits : le maire sortant, Jonathan Lapierre, gagne son pari et rehausse son pourcentage d’appui, obtenant 3771 votes contre 523 pour son opposante, Lise Deveau.
Près de 86% des citoyens s’étant prévalu de leur droit de vote ont décidé de lui confier un 3e mandat consécutif.
M. Lapierre félicite Mme Deveau pour sa participation à l’exercice démocratique et entend poursuivre son approche de collaboration.
Courtoisie Lise Deveau
De son côté, Mme Deveau concède la victoire au maire Lapierre et ne ferme pas la porte à se présenter de nouveau dans quatre ans.
La course dans le district du Havre-Aubert a été plus serrée et s’est conclue par une victoire de la candidate Sara Vigneau, ayant enregistrée 58% des suffrages.
Elle affirme être encore sur un nuage et devoir prendre le temps de laisser la poussière retomber.
Germain Leblanc
Défait pour une seconde élection consécutive, l’ancien conseiller du district Germain Leblanc indique qu’il poursuivra ses implications citoyennes, se disant prêt à collaborer avec Mme Vigneau.
Le taux de participation dans le district du Havre-Aubert s’élève à 52% alors qu’à l’échelle des Iles, 41% des 10 702 électeurs inscrits ont fait entendre leur voix.
La cérémonie d’assermentation du conseil municipal aura lieu le vendredi 12 novembre 2021, à 16 h, à la salle communautaire de la mairie.
La Direction régionale de santé publique a ajouté sept cas de COVID-19 à son bilan au terme de la fin de la semaine, répartis entre les MRC de Bonaventure, Rocher-Percé et Haute-Gaspésie.
Les plus récentes données affichent également huit guérisons de plus, ce qui porte le nombre d’infections actives dans la péninsule gaspésienne à 28.
Il n’y actuellement aucune hospitalisation en lien avec la maladie sur le territoire.
Ailleurs au Québec, les autorités sanitaires rapportent toujours plus de 500 nouveaux cas quotidiens et une stabilité relative du côté des hôpitaux.
Le nombre de cas de COVID-19 actifs en Gaspésie a drastiquement chuté dans le plus récent bilan de la Direction régionale de santé publique grâce à 22 guérisons supplémentaires.
Toutefois, cinq nouvelles infections sont répertoriées dans les MRC d’Avignon et de Rocher-Percé.
Par ailleurs, les données de la santé publique Gaspésie-les Îles montrent que la quatrième vague de pandémie a frappé la région plus fort que lors de la première apparition de la COVID-19 sur le territoire, avec 217 cas recensés sur 111 jours versus 192 personnes infectées sur 140 jours.
C’est cependant la deuxième vague qui le plus malmené les Madelinots et les Gaspésiens avec plus de 1500 infections enregistrées en sept mois.
En visite aux Iles, la cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, affirme qu’un gouvernement libéral nommerait un ministre responsable des Pêches pour favoriser le développement de cette industrie.
Selon Mme Anglade, le mandat du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation est trop large, si bien que le Québec ne joue pas à armes égales avec les autres provinces dans ses discussions avec Pêches et Océans Canada.
Elle indique que cette proposition émane de discussions avec des acteurs de l’industrie et permettrait un développement plus cohérent des pêches dans l’Est-du-Québec et une meilleure reconnaissance de son importance.
La cheffe du Parti libéral a multiplié les rencontres pendant sa visite.
La pénurie de main-d’œuvre, le manque de logements habitables à l’année et le développement durable de l’industrie touristique lui paraissent des enjeux importants pour lesquels Québec se doit de proposer des solutions.
Mme Anglade souligne d’ailleurs l’importance des particularités régionales, auxquelles fait écho son projet de Charte des régions.
Nommée cheffe par le conseil exécutif du PLQ au tout début de la pandémie dans des circonstances exceptionnelles, Dominique Anglade rencontrera les militants de sa formation politique pour une première fois dans le cadre de son congrès qui se tiendra à la fin novembre.
Elle affirme vouloir faire le plein d’idées d’ici les prochaines élections provinciales en se rendant à la rencontre des citoyens sur le terrain.
C’est ce dimanche 7 novembre que la population des Îles connaîtra l’issue des élections pour les postes de maire-mairesse et de conseiller-conseillère de l’île du Havre-Aubert.
Avant d’aller voter, les citoyens doivent vérifier qu’ils sont bel et bien inscrits sur la liste électorale.
Comme par le passé, les bureaux de vote dispersés dans chacun des districts de l’archipel seront ouverts de 9 h 30 à 20 h.
Pour voter, l’électeur doit avoir en main une preuve d’identité telle qu’une carte d’assurance maladie, un permis de conduire ou un passeport canadien.
Rappelons qu’un employeur est obligé d’accorder une période de 4 heures consécutives pour vous permettre d’aller voter, sans diminution de salaire ou autre sanction et excluant la pause repas.
Les mesures sanitaires en vigueur exigent le port du couvre-visage, le respect de la distanciation physique et la désinfection des mains.
Il est également recommandé d’apporter son propre crayon ou stylo.
Attention FragÎles dresse un bilan positif de son année 2020-2021, axée sur l’adaptation et la collaboration en raison du contexte sanitaire et des nombreux projets menés de front.
Les états financiers présentés lors de l’assemblée générale annuelle de l’organisme, mercredi soir, ont affiché un léger surplus de 3500 dollars.
Sa directrice, Marie-Ève Giroux, indique que pour 2021-2022, le budget prévoit une augmentation des revenus par rapport à l’année financière précédente, pour atteindre environ 827 000 dollars, principalement en raison de la hausse du nombre de contrats externes.
Elle mentionne qu’elle et son équipe ont surtout travaillé sur la poursuite de projets lancés auparavant, comme les travaux de restauration côtière.
Mme Giroux souligne l’ampleur de la collaboration entre les employés et les différents intervenants du milieu.
Concernant ce sur quoi l’organisme planche pendant l’année en cours, elle dénote le lancement du nouveau site web, la continuité des initiatives pluriannuelles ainsi que l’ajout d’activités éducatives pour les enfants.
Marie-Ève Giroux ajoute que cela fait maintenant plus d’un an que Mélanie Bourgeois agit à titre de directrice adjointe pour Attention FragÎles et met en lumière l’apport du partage des enjeux et responsabilités de gestion.
Le restaurant Pizza d’la Pointe est en rénovation en prévision de la prochaine saison touristique.
Les changements apportés à l’établissement incluent l’ajout d’environ quatre tables dans la salle à manger, l’agrandissement de la cuisine ainsi que la mise à niveau des installations septiques.
Le chantier a débuté quelques jours suivant la fermeture saisonnière du restaurant le 17 octobre dernier.
Rosalie (à gauche) et Isabelle (à droite) Arseneau, copropriétaires du restaurant Pizza d’la Pointe
Les copropriétaires du restaurant, Rosalie et Isabelle Arseneau, expliquent que l’agrandissement du bâtiment constitue l’aboutissement d’un travail de longue haleine.
Les deux sœurs s’attendent à ce que les travaux, estimés à plusieurs milliers de dollars, se terminent pour le début du mois de mai 2022.
Questionnées à propos de l’été 2021, elles soulignent comment l’entreprise est passée au travers d’une saison qualifiée de «beau tsunami».
Avec le réaménagement des lieux, les deux copropriétaires souhaitent garder le restaurant ouvert plus longtemps, c’est-à-dire fermer au mois de décembre plutôt qu’en octobre.
Alors que dimanche, les Madelinots seront appelés aux urnes pour choisir leur maire ou mairesse, seuls les électeurs de l’île du Havre-Aubert auront aussi à décider qui les représentera au sein du conseil municipal.
Questionnés quelques jours avant le scrutin général, Sara Vigneau et Germain Leblanc reconnaissent l’importance de se pencher activement sur l’enjeu de la démographie vieillissante du district.
Les deux candidats estiment qu’il est nécessaire de dynamiser le milieu en attirant plus de jeunes et de familles, mais aussi en assurant un environnement de vie agréable et sécuritaire pour les aînés.
Mme Vigneau mise sur la concrétisation d’un parc intergénérationnel et la résolution de la problématique du manque de premiers répondants locaux.
De son côté, Germain Leblanc croit que la construction de 24 places Accès Logis à la résidence pour personnes âgées L’Harmonie viendra répondre aux besoins de la communauté.
S’il est élu, il désire également travailler sur l’amélioration de l’aménagement et de l’accessibilité des plages ainsi que sur l’entretien du réseau routier.
Sara Vigneau, elle, compte se pencher sur différents éléments liés au site de La Grave, soit la problématique du stationnement, l’avenir de la Grande Saline et la réinstallation d’aires de jeux pour les enfants.
Tous deux se disent confiants en prévision du scrutin de dimanche et font part de leur volonté d’être à l’écoute de leurs concitoyens.
L’organisme à but non lucratif Au cœur des familles agricoles, déjà présent dans neuf régions du Québec, met en marche son programme de soutien aux Îles.
Audrée Bourdages, travailleuse de rang
L’intervenante régionale, Audrée Bourdages, était récemment de passage sur l’archipel pour aller à la rencontre des intervenants du milieu et comprendre la réalité des agriculteurs d’ici.
En tout, l’organisme fait appel à neuf travailleuses et travailleurs de rang spécialistes en relation d’aide avec des connaissances dans le domaine de l’agriculture.
Les rencontres peuvent se faire de différentes façons et aborder une multitude d’enjeux en lien avec la gestion de l’entreprise.
Audrée Bourdages rappelle que le service d’aide est gratuit et confidentiel.
Sur l’archipel, on dénombre environ une vingtaine d’agriculteurs.
La Direction régionale de santé publique recense trois nouveaux cas de COVID-19 dans les MRC de Rocher-Percé et de Haute-Gaspésie.
Un ajustement est aussi porté au bilan des Iles-de-la-Madeleine pour y inclure un cas déjà guéri qui avait été pris en charge par une autre direction de santé publique en septembre.
On compte présentement 46 infections actives, toutes répertoriées en Gaspésie.
Au Québec, les hospitalisations et le nombre de patients traités aux soins intensifs sont en baisse alors qu’on dénombre 4878 cas actifs.
Éliane Cummings, originaire de Fatima, a reçu une bourse de 1500 dollars de la fondation Gérard D- Lévesque.
Selon un communiqué de l’organisation, l’étudiante de troisième année au baccalauréat en psychoéducation à l’Université Laval est très engagée dans la communauté madelinienne dans différents secteurs d’activités.
Elle compte revenir s’établir aux Îles pour faire profiter les jeunes madelinots et madeliniennes de ses services une fois son diplôme obtenu.
Chaque année, la fondation remet des bourses d’études aux étudiants de la Gaspésie et des Îles qui se démarquent par l’excellence de leur dossier scolaire, leurs implications et la persévérance qu’ils démontrent.
Le comité d’immunisation du Québec évalue présentement la possibilité d’étendre la 3e dose du vaccin contre la COVID-19 à la population générale.
Le directeur de la Santé publique Gaspésie-les Îles, Yv Bonnier-Viger
Le directeur régional de la santé publique, Yv Bonnier Viger, mentionne qu’une décision à cet effet pourrait être annoncée d’ici la fin de l’année.
Il explique que dans plusieurs pays, une diminution de l’immunité acquise apparaît entre 6 et 8 mois après l’administration de la seconde dose.
La stratégie québécoise diffère toutefois en ce sens qu’elle priorisait de vacciner le plus grand nombre de personne avec un délai allongé entre les inoculations.
Un indicateur important dans la décision sera la proportion de personnes contractant la maladie et surtout, se retrouvant hospitalisées malgré une vaccination adéquate.
Le docteur Bonnier Viger ajoute qu’en plus de ces considérations, d’importantes différences en termes d’immunisation s’observent chez les diverses strates de population.
Il est ainsi impossible de déterminer avec certitude si la vaccination contre la COVID-19 deviendra récurrente.
Yv Bonnier Viger prône toutefois l’importance de trouver un équilibre entre la protection contre le virus et le retour à une vie normale.
Bien qu’il appelle à une grande vigilance dans le respect des mesures barrières, les plus récentes annonces du gouvernement s’inscrivent selon lui dans cette lignée.
Le plus récent rapport des autorités sanitaires régionales affiche trois nouveaux cas de COVID-19 dans Rocher-Percé et en Haute-Gaspésie.
Le bilan souligne également huit guérisons supplémentaires, ce qui abaisse le nombre de cas actifs à 49.
La santé publique régionale indique qu’il n’y a aucune hospitalisation en lien avec la maladie sur le territoire et que rien ne bouge du côté de l’archipel.
Au niveau provincial, Québec signalait aujourd’hui 525 nouveaux cas et huit décès de plus.
Par ailleurs, le directeur de la campagne nationale de vaccination contre la COVID-19, Daniel Paré, a indiqué en conférence de presse qu’il prévoyait débuter l’administration des premières doses de vaccin chez les 5 à 11 ans avant Noël.
M. Paré a précisé que l’opération se déroulerait dans les écoles en concertation avec les établissements de santé locaux.
Pour l’instant, seul Pfizer-BioNTech a soumis son plus récent vaccin à Santé Canada pour le faire homologuer pour cette tranche d’âge.
Les parents devront donner leur consentement afin que leurs enfants âgés de 5 à 11 ans reçoivent le vaccin.
Sur une autre note, le gouvernement a renoncé à la vaccination obligatoire pour les travailleurs de la santé présentement à l’emploi, mais exigera que les nouveaux employés aient reçu deux doses de vaccin.
Le personnel soignant non vacciné devra continuer à se faire dépister trois fois par semaine pour continuer à travailler.
Les travailleuses et travailleurs des deux CPE de l’archipel sont en grève les 2, 3 et 4 novembre dans le cadre de la renégociation de leur convention collective, échue depuis plus de 18 mois.
En plus de réclamer une augmentation salariale pour tous les titres d’emplois, les syndiqués revendiquent un meilleur soutien pour les enfants à besoins particuliers, le respect des ratios d’enfants ainsi que des solutions pérennes pour s’attaquer à la surcharge de travail.
Le président du syndicat du CPE La Ramée, Nolan Boudreau, juge insuffisante la plus récente proposition patronale présentée à la mi-octobre, rappelant que l’augmentation ne touche que les éducatrices formées en plus d’être conditionnelle à une semaine de 40 heures.
Au terme des trois jours de grève, six des 10 journées prévues au mandat adopté à l’unanimité par les membres seront épuisées.
Les représentants syndicaux gardent espoir d’en arriver à un règlement, bien qu’ils soient résignés à maintenir la pression sur le gouvernement.
La présidente du syndicat du CPE Chez ma tante, Marie-France Leblanc, déplore que les parents se retrouvent prisonniers de la lenteur des négociations qui, selon elle, stagnent du côté de la partie patronale.
Les travailleuses et travailleurs tenaient une manifestation mercredi à l’angle des chemins de l’Étang-du-Nord et de la Martinique.
Un rassemblement familial et festif est organisé jeudi du côté du Centre Alfred-Gallant.
Devant ce qu’ils qualifient de « peu de progrès» dans les négociations, les travailleuses et travailleurs des CPE des Iles, affiliés à la CSN, tiennent trois jours de grève cette semaine.
On revient sur les revendications des syndiqués ainsi que l’état des discussions en compagnie du président du syndicat du CPE La Ramée, Nolan Boudreau, et de son homologue au CPE Chez ma tante, Marie-France Leblanc :
Le Cégep de la Gaspésie et des Îles lance un programme de bourses afin d’attirer en son sein plus de personnes de l’extérieur de la région et d’accroître le taux de diplomation de sa communauté étudiante.
D’une part, une somme de 6000 dollars sur deux ans sera offerte à des cégépiens provenant de régions populeuses, comme Montréal, la Montérégie ou la Capitale nationale, qui s’inscriront dans une des formations données en présentiel sélectionnées.
Le directeur des études, Jean Gagné, explique que l’initiative vise à augmenter son bassin d’étudiants dans ses différents campus et, par le fait-même, aider à pérenniser certains programmes, tels que celui d’Arts, lettres et communication du campus des Îles.
Il ajoute que les étudiants de la région qui vivent à plus de 100 kilomètres du lieu d’études le plus proche donnant une des formations listées pourront également recevoir une bourse de 6000 dollars.
Par exemple, un jeune madelinot qui déciderait de déménager à Gaspé pour débuter un des programmes ciblés non offert aux Îles, comme Éducation à l’enfance, serait éligible à cette aide financière.
D’autre part, des bourses allant de 2200 à 6000 dollars seront remises aux étudiants qui complèteront leurs derniers stages ou seront diplômés en Techniques du travail social, d’informatique, d’éducation spécialisée ou à l’enfance.
Jean Gagné souligne que ces programmes ont été choisis puisque ce sont des secteurs d’emploi où la pénurie de main-d’œuvre sévit fort et que le cégep ne se fixe pas un seuil maximal d’inscriptions.
Les sommes allouées proviennent d’une enveloppe octroyée par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur afin de favoriser la mobilité étudiante interrégionale et la diplomation dans certains domaines d’études.
Le ministère de la Famille lance un appel de projet en continu afin de subventionner entre 25 et 74 nouvelles places en garderie sur l’archipel.
Les porteurs de projets pourront ainsi formuler une demande à tout moment de l’année plutôt qu’à date fixe.
Ces places s’ajoutent aux 70 qui seront bientôt créées dans le cadre de l’agrandissement du CPE La Ramée.
Par ailleurs, les travaux débutés le 2 août dernier se déroulent rondement et devraient se terminer vers la mi-avril 2022, en phase avec l’échéancier, confirme la direction du CPE.
Une enveloppe exceptionnelle a d’ailleurs été allouée par le ministère afin de combler les surcoûts associés au projet, qui s’élève maintenant à 3 970 000 dollars.
La directrice du CPE La Ramée, Sylvie Bourgeois
La directrice du CPE La Ramée, Sylvie Bourgeois, mentionne que les nouvelles places seront disponibles environ six semaines après la fin des travaux et seront attribuées via la liste d’attente du ministère de la Famille.
L’agrandissement viendra aussi créer 17 nouveaux postes d’éducatrices que l’organisation espère combler via son plan de recrutement.
Mme Bourgeois se dit d’ailleurs réaliste mais optimiste quant à la situation de la main-d’œuvre, loin d’être exclusive aux services de garde.
Advenant un manque d’employées, le CPE prévoit ouvrir certains groupes de manière graduelle jusqu’à ce qu’il soit possible d’opérer pleinement avec le personnel suffisant.
L’impact des nouvelles mesures sanitaires annoncées par le gouvernement provincial pour les bars et les restaurants diffère selon le type d’établissement concerné.
L’annonce du retour à la capacité maximale des clients ne semble pas affecter le train de vie des restaurateurs de l’archipel contactés puisqu’ils opéraient déjà avec une distance recommandée de 2 mètres entre les tables.
Les propriétaires de débit de boissons se réjouissent quant à eux des nouvelles mesures qui sont en place depuis le 1er novembre.
La tenancière du bar Le Central, Sarah Renaud, affirme que l’équipe attendait cette annonce avec impatience.
Par ailleurs, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a annoncé mardi de nouveaux allègements qui concernent une fois de plus les bars et les restaurants.
À compter du 15 novembre, les clients pourront danser et participer à des activités de karaoké tandis que les établissements ne seront plus obligés de tenir un registre de la clientèle.
Notons que le port du masque et le passeport vaccinal restent obligatoires.
Deux nouveaux cas de COVID-19 et six guérisons supplémentaires sont annoncées dans le plus récent bilan de la Direction régionale de santé publique, qui recense 54 infections actives.
L’organisation confirme d’ailleurs qu’il n’y a plus de cas considérés actifs sur l’archipel, mais invite à la vigilance, rappelant que le virus profite des relâchements pour se propager.
Dans la province, on compte présentement 4497 cas actifs et 250 personnes hospitalisées, dont 71 aux soins intensifs.
Par ailleurs, Québec annonçait mercredi que la consigne de privilégier le télétravail ne sera plus en vigueur après le 15 novembre.
En point de presse, le gouvernement a aussi indiqué qu’à compter de cette date, les personnes participant à des rassemblements publics pourront circuler sans devoir être assignées à une seule place.
Le Programme d’hébergement des travailleurs a une fois de plus été victime de son succès.
La seconde enveloppe de 100 000 dollars injectée en septembre par la municipalité pour encourager des propriétaires à louer des unités de logement à l’année à des travailleurs a déjà été complètement distribuée.
Cette fois-ci, ce sont 18 propriétaires qui ont bénéficié des subventions allant de 1000 à 5000 dollars, dont quatre qui ont retiré le montant maximal de 10 000 dollars en jumelant plusieurs volets de l’initiative.
La directrice au Développement du milieu, Josianne Pelosse, dénote que 28 travailleurs supplémentaires ont pu signer un bail et croit que la fin de la saison touristique a facilité le processus d’appel à dossiers.
Elle reste prudente sur la possibilité de reconduire l’initiative de nouveau malgré l’engouement constaté.
Au total depuis le lancement du Programme d’hébergement des travailleurs en juillet, ce sont 63 personnes occupant un emploi aux Îles qui ont trouvé un logis et 42 propriétaires qui ont reçu une aide financière.
La somme de 200 000 dollars octroyée pour l’initiative provient du budget de la Stratégie d’attraction des personnes.
La liste d’attente réservée aux Madelinots a rempli son mandat pendant l’été, estime la CTMA.
Lancé au mois d’avril, le registre permet aux résidents de bénéficier en priorité d’une place qui se libérerait sur un voyage affiché complet.
La directrice des communications et du marketing à la CTMA, Claudia Delaney, signale que 97% des demandes reçues entre juin et septembre ont été réglées, c’est-à-dire que les requérants ont pu embarquer au moment voulu.
Elle indique que les données de réservations en temps réel et l’ajout d’allers-retours nocturnes a permis de redistribuer certaines plages horaires de traversée pour répondre aux besoins des Madelinots.
Sur 663 dossiers, la CTMA n’a pas été en mesure de fournir une place à bord au moment désiré pour 18 demandes, soit moins de 3%, mais souligne que les résidents ont soit réservé pour une autre date, soit utilisé la liste stand-by.
Mme Delaney ajoute que sur les 3600 réservations effectuées par des Madelinots au cours de l’été, seuls 18% ont vécu à des difficultés d’accès et fait appel à la liste d’attente exclusive.
CTMA confirme que le registre privilèges pour les résidents sera reconduit l’an prochain.
La flottille d’homardiers des Iles cherche à déterminer les coûts associés à la capture d’une livre de homard et a mandaté la firme Cyr, Landry, Lapierre à cet effet.
Le rapport est prévu pour la fin de l’année 2021.
Des hausses marquées sont observées du côté des dépenses en carburant, des appâts, du permis de pêche et du bateau, si bien que les coûts de production ont augmenté au cours des dernières années.
Une fois déterminé, l’indicateur établi selon les données anonymes transmises par les pêcheurs viendra refléter le seuil de rentabilité, explique le président de l’Office des pêcheurs de homard, Pascal Chevarie.
Jusqu’à présent, 23 pêcheurs ont complété le formulaire.
Certains membres de la flottille qui étaient présents à l’assemblée générale de l’office ont soulevé une inquiétude de voir l’indicateur être repris par les industriels dans les négociations au détriment des pêcheurs.
L’assemblée générale annuelle 2020 de l’Office des pêcheurs de homard des Iles se déroulait vendredi dernier à l’Étang-du-Nord
Cette crainte est toutefois non fondée selon les administrateurs de l’office.
M. Chevarie indique que ce sont les factures de ventes des industriels qui déterminent le prix versé à quai et qu’un tel scénario impliquerait un prix moindre au bout de la chaîne de production.
L’organisation souligne que l’année 2020 a été mouvementée avec la négociation d’une nouvelle convention de mise en marché et l’arrivée en poste de Me Myriam Robichaud, qui remplace Me Claude Régnier en tant qu’avocate en charge de la représentation de l’office.
