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Blocage des médias: impacts à géométrie variable

(photo: Canva)

Îles de la Madeleine

Le 1er août 2023, l’entreprise Meta mettait ses menaces à exécution en retirant le contenu des médias canadiens de ses plateformes en réaction à la  Loi sur les nouvelles en ligne.

Un an plus tard, le blocage des nouvelles sur Facebook et Instagram n’a pas eu l’effet dévastateur attendu sur les médias, qui encaissent des impacts à géométrie variable.

Les grandes entreprises d’informations francophones du Québec affirment en général s’en être bien sorties, avec une hausse de la fréquentation sur leurs sites web.

CFIM a aussi tiré son épingle du jeu: la radio a enregistré une augmentation de 57% du trafic sur son site depuis le blocage de Meta.

Les plus petits médias demeurent les plus sévèrement touchés, selon une étude de l’Université McGill, qui constate qu’environ 30% de ceux qui étaient actifs sur les réseaux sociaux ont disparu des plateformes.

L’enquête conclut aussi que la grande majorité des utilisateurs de Facebook et d’Instagram continuent de s’en servir pour s’informer, malgré la presque absence de nouvelles de source.

De plus, le rapport indique que les trois-quarts d’entre eux ignorent qu’ils n’ont plus accès au contenu d’actualité canadienne.

Les usagers se frottent toutefois à l’abondance de désinformation et de mésinformation, qui a repris de l’essor avec la popularité fulgurante des outils d’intelligence artificielle.

Un rapport du Centre d’études sur les médias souligne d’ailleurs qu’en 2024, Youtube a déclassé Facebook comme source d’information au Canada.

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