Des défis à l’horizon pour Arrimage, au cœur d’un milieu culturel en ébullition
La corporation culturelle Arrimage entend réfléchir à l’organisation de ses services afin de demeurer un employeur attractif dans un contexte de stagnation des budgets alloués à l’organisme et de roulement de personnel.
Si sa situation financière globale se porte toutefois bien en raison d’un surplus accumulé, Arrimage s’est vu contrainte d’enregistrer un léger déficit en 2021 et anticipe faire de même en 2022.
La directrice, Anne-Marie Boudreau, a expliqué aux membres présents à l’assemblée générale que les prestations de services augmentent d’année en année alors que le budget est demeuré stable pendant près de 10 ans.
En plus de ses activités régulières, qui comprennent notamment la représentation du secteur culturel auprès de différentes instances et comités ainsi que de la formation continue pour les artistes et de l’accompagnement, l’organisme a redoublé d’efforts pour augmenter sa présence web et celle de ses membres.
Le site Internet a été raffiné afin de mettre de l’avant les artistes madelinots ainsi que le calendrier des activités culturelles, ce qui s’est répercuté en une hausse de la fréquentation.
Arrimage prévoit aussi rapatrier les responsabilités de l’agente de développement numérique Émie Gravel, une ressource mutualisée avec Culture Gaspésie depuis 2019, dont le mandat se termine au 31 mars.
Notons qu’Arrimage a accueilli 14 nouveaux membres en 2021, portant le total à 139 et que les sièges disponibles au conseil d’administration ont tous trouvé preneurs pendant l’assemblée générale.
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