Le Tribunal du travail retient deux plaintes contre Résidence Plaisance des Iles
Le Tribunal administratif du travail donne raison à une ex-employée de Résidence Plaisances des Iles ayant porté plainte contre l’établissement pour congédiement illégal.
La décision rendue en novembre par la juge Myriam Bédard retient aussi une seconde plainte, cette fois-ci déposée par la CSN, pour ingérence dans le processus de syndicalisation.
Le conseiller syndical aux Iles, Étienne David-Bellemare, détaille le contexte ayant mené aux deux requêtes, qui remonte à mars 2021.
Selon la décision rendue, aucun des motifs décrits par la défenderesse ne justifiait le congédiement de la plaignante et il est indéniable que la démarche syndicale à laquelle elle s’adonnait a contribué au congédiement.
La syndicalisation étant un droit protégé par le Code du travail, l’entière responsabilité revenait à l’employeur de démontrer le sérieux des motifs ayant conduit à mettre terme au lien d’emploi.
La juge a ordonné à la Résidence de réintégrer l’ex-salariée et de lui verser l’équivalent du salaire et des avantages sociaux dont l’ont privée les mesures disciplinaires, tandis qu’une copie du jugement doit obligatoirement être affichée dans les aires communes des employés de la section CHSLD.
La travailleuse a toutefois décidé de ne pas retourner à l’emploi de RPDI.
De son côté, Résidence Plaisance des Iles affirme s’être pliée à l’ensemble des mesures et considère le dossier clos, tout en indiquant qu’elle respecte le choix libre de ses employés de se syndiquer ou non.
Réécoutez l’entrevue complète ici :