Plus de visiteurs au printemps et à l'automne cette année

La tendance à l’étalement de la saison touristique semble se confirmer pour cette année selon des acteurs de l’industrie.

Tant du côté de la CTMA, que des agences de location de véhicules ou du Château Madelinot, le constat préliminaire est clair : les visiteurs sont plus nombreux à réserver en dehors de la haute saison pour leur séjour aux Îles.

Contactée à la mi-avril, la CTMA note une hausse marquée des réservations pour juin, avec une avance significative vis-à-vis celles de 2021, indique sa directrice des communications et du marketing, Claudia Delaney.

Il en va de même au Château Madelinot, confirme la directrice des ventes, Ariane Bérubé, qui remarque une augmentation notable du taux d’occupation des chambres pour la fin du printemps et à l’automne par rapport aux années précédentes.

Même son de cloche pour la copropriétaire de l’Agence de location des Îles Marie-Ève Lapierre, qui constate un engouement dépassant juillet et août.

Les mois de juin et de septembre se sont d’ailleurs remplis plus rapidement que par le passé, une observation partagée par les intervenants.

Chez Leblanc location d’autos, les premiers appels sont survenus dès la fin décembre 2021, signale Amélie Chiasson, et le téléphone ne dérougit pas depuis.

L’empressement hâtif des visiteurs s’explique entre autres par l’absence de restrictions de déplacements en lien avec la COVID-19, selon le directeur général de Tourisme Îles-de-la-Madeleine, Michel Bonato.

Le président de l’ATR, Jacky Poirier, souligne quant à lui qu’un sondage mené auprès des membres appuie l’idée que l’achalandage s’étendra dorénavant hors de la haute saison.

Par ailleurs, il fait appel à la patience des Madelinots et des visiteurs alors que les défis liés au manque de main-d’œuvre continueront d’affecter les entreprises cet été.

Notons que pour cette année encore, les partenaires du milieu et les transporteurs ont convenu de limiter l’achalandage au plus fort de la saison en-dessous du seuil de 2019.

Pour réécouter l’entrevue avec Marie-Ève Lapierre: