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Chasse aux phoques: l’attrait grandissant pour la fourrure

(Photo: CFIM)

Îles de la Madeleine

La fourrure et le cuir de phoque sont plus populaires chez les jeunes générations qu’auprès de leurs parents.

C’est ce qu’observe le directeur général de l’Institut de la fourrure du Canada, Doug Chiasson, qui y voit une opportunité pour vitaliser l’industrie.

Doug Chiasson, de l’Institut de la fourrure du Canada (photo: CFIM)

Selon lui, l’attrait pour les produits plus écologiques y est pour beaucoup.

Rachel Drouin, propriétaire de la boutique Rachel Drouin Création, fait le même constat: les jeunes montrent plus d’intérêt à acheter des vêtements ou des accessoires durables, conçus localement et éthiquement.

Rachel Drouin achète en moyenne 100 peaux de phoque du Groenland par année de son fournisseur de Terre-Neuve-et-Labrador (photo: CFIM)

Celle qui confectionne des produits avec de la fourrure de phoque du Groenland depuis une trentaine d’années y voit un boycott grandissant de la mode jetable.

Elle croit que créer une certification attestant de la traçabilité des marchandises et d’une chasse sans cruauté serait avantageux.

Rachel Drouin et Doug Chiasson sont tous deux d’avis que pour développer la filière commerciale du phoque, il faut miser sur le marché domestique.

Le DG de l’Institut de la fourrure du Canada plaide pour qu’une initiative interprovinciale voie le jour dans l’est du pays et avec le Grand Nord afin de permettre une plus grande valorisation des peaux.

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