Une coalition large pour demander une réforme de l’assurance-emploi

Un nouveau regroupement voit le jour dans l’est du Canada dans le but de convaincre Ottawa de réformer le régime d’assurance-emploi.

L’organisation comprend les Mouvement Action-Chômage des régions de la Côte-Nord, du Saguenay–Lac-Saint-Jean, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie–Iles-de-la-Madeleine, ainsi que les provinces de l’Atlantique.

La coordonnatrice du Mouvement Action-Chômage Pabok, Nadia Mongeon

Selon la coordonnatrice du Mouvement Action-Chômage Pabok, Nadia Mongeon, cette alliance se veut naturelle considérant la place qu’occupent les industries saisonnières dans l’est et l’absence de coordination autour des droits des travailleurs dans les provinces maritimes.

Le regroupement cherche à se faire entendre auprès des décideurs, puis éventuellement à mobiliser les travailleurs saisonniers à mesure que les prestations fédérales en lien avec la pandémie viendront à terme.

La coalition veut maintenir le barème de 420 heures permettant de se qualifier pour l’assurance-emploi, voire le réduire à 350.

L’organisation demande aussi à ce qu’on hausse le seuil associé au calcul des prestations, s’établissant à 55% du salaire.

Mme Mongeon explique par ailleurs qu’il est selon elle nécessaire de relever le nombre de semaines de prestations à 35 semaines pour éviter de créer un trou noir en termes de revenu pour les travailleurs saisonniers.

Questionnée à propos de la pénurie de main-d’œuvre, elle considère que la société gagnerait à avoir un régime d’assurance-emploi plus flexible et adapté à la réalité actuelle de l’emploi, favorisant le travail à temps partiel.