Environnement : les conservateurs veulent développer des solutions naturelles et pragmatiques
Le candidat conservateur, Jean-Pierre Pigeon, ne s’en cache pas : son parti a dû se repositionner sur plusieurs enjeux après des défaites aux mains des libéraux aux élections de 2015 et 2019.
La formation politique tarde toutefois à adopter une position reconnaissant les changements climatiques, après une tentative infructueuse de le faire à la suite de l’élection de son nouveau chef, Erin O’Toole.
Selon M. Pigeon, les conservateurs sont sensibles aux enjeux environnementaux mais prônent des solutions lui paraissant plus pragmatiques et moins alarmistes.
Dans le même esprit, il reconnait que la préservation des baleines noires est importante, mais qu’elle ne peut se faire au détriment des économies côtières, tout aussi légitimes selon lui.
Le candidat conservateur ajoute que les fonctionnaires fédéraux doivent être à l’écoute des acteurs du milieu plutôt que de centraliser les décisions à Ottawa puis d’ensuite aller chercher l’acceptabilité sociale.
Dans les propositions du Parti conservateur, on note entre autres l’instauration d’un compte d’épargne personnel qui viendrait se substituer à la taxe fédérale sur le carbone.
Le parti souhaite aussi s’attaquer aux déversements irréguliers des eaux usées, une pratique répandue à l’échelle du pays.
Finalement, les conservateurs prévoient réserver 3 milliards de dollars pour développer des solutions climatiques dites naturelles, soit un plan axé sur une meilleure gestion des forêts, des milieux humides et des prairies.