Le conflit entre les travailleuses en CPE et le gouvernement ne dérougit pas
Les négociations entre les travailleuses syndiquées des CPE et le gouvernement du Québec se dirigent vraisemblablement vers une impasse.
La présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, évoque une loi spéciale pour mettre fin au conflit alors que se multiplient les votes de grève.
Sans convention collective depuis plus d’un an et demi, les éducatrices membres de la CSQ ont adopté mercredi un mandat de grève générale illimitée à 91 pourcents.
Les syndicats affiliés à la CSN ont aussi voté en faveur d’une grève générale illimitée qui se déclencherait le 1er décembre.
Cette proposition a été adoptée à l’unanimité par les employés des deux CPE des Iles-de-la-Madeleine réunis en assemblée générale jeudi.
Au sortir de 4 jours de mobilisation, le président du syndicat des employé-e-s du CPE La Ramée, Nolan Boudreau, ne cache pas sa déception devant l’attitude du gouvernement.
Selon le représentant syndical, malgré des offres intéressantes du point de vue du salaire des éducatrices, bien peu de gains sont observables pour les autres corps d’emploi.
Les travailleuses et travailleurs demandent aussi du soutien pour les enfants à besoins particuliers, le respect des ratios ainsi que des solutions pour lutter contre la surcharge de travail, rappelle M. Boudreau.
Les quatre jours de grève tenus cette semaine ont permis de mobiliser les membres et de les mettre à jour sur les travaux du comité de négociation.
Une manifestation se déroulait jeudi à Cap-aux-Meules.