Baleines noires: les pêcheurs doivent être impliqués dans les décisions, dit le Bloc Québécois
La Table des pêches sur la baleine noire qui se déroulait vendredi dernier en Gaspésie a mis en lumière l’importance d’inclure les pêcheurs au sein du processus décisionnel fédéral, estime le Bloc québécois.
Le parti avait organisé la rencontre à Ste-Anne-des-Monts afin de faire s’asseoir autour d’une même table divers acteurs du secteur pour discuter des enjeux liés à la cohabitation entre les pêcheurs et l’espèce menacée.
La députée bloquiste de Beauport–Côte-de-Beaupré–Île d’Orléans–Charlevoix, Caroline Desbiens, déplore que Pêches et Océans Canada fonctionne en vase clos dans ce dossier.
Elle plaide pour que l’expertise des travailleurs de la mer soit prise en compte dans l’élaboration des protocoles.
Les discussions ont aussi fait ressortir plusieurs pistes de solutions pour éviter que la présence des baleines noires de l’Atlantique Nord n’interfère avec les activités, dont l’ouverture hâtive de certaines pêcheries et la réduction des périodes de fermetures de zones de pêche, ajoute-t-elle.
D’autre part, celle qui est également vice-présidente du Comité permanent des pêches et des océans indique que les travaux sur la baleine noire avancent rondement.
Des audiences avaient été convoquées d’urgence à la suite de la cote rouge récemment attribuée au crabe des neiges canadien ainsi qu’au homard du St-Laurent par l’organisme américain Seafood Watch.
Mme Desbiens souligne la discordance sur la question de la gestion durable des pêches entre le Canada et les États-Unis.
Le rapport final du Comité devrait être produit en février ou en mars.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :