COVID-19 : un portrait régional qui se stabilise à l’aube des assouplissements
La Direction régionale de santé publique estime qu’il y aurait environ 10 fois plus de cas de COVID-19 sur le territoire que le nombre répertorié via le dépistage par tests PCR, réservé aux clientèles prioritaires.
Pour établir ce constat, les autorités évaluent qu’environ 10% de la population régionale y sont admissibles, ce qui permet de constituer un sous-groupe et de calculer un taux en appliquant une règle de trois.
Si cette méthode demeure imparfaite, elle permet un suivi somme toute adéquat selon le docteur Yv Bonnier Viger, qui précise que la transmission est plutôt stable depuis quelques semaines.
Selon le directeur régional de la santé publique, la mise au rencart du passeport vaccinal et les assouplissements progressifs quant au port du couvre-visage constituent une approche prudente et sécuritaire bien que le virus circule toujours abondamment.
Le docteur Bonnier Viger indique d’ailleurs qu’une rencontre avec ses homologues des autres régions est prévue cette semaine afin de réfléchir aux procédures d’isolement dans un contexte de déconfinement.
Selon lui, il se peut fort bien que la région évite de vivre un pic d’infections, à moins qu’un nouveau variant ne se mêle de la partie.
Finalement, il affirme que la Santé publique a tiré de nombreux apprentissages de cet épisode sans précédent, notamment pour ce qui est d’évaluer les contre-effets de chaque décision, mais aussi en termes de préparation face aux périodes de crise.