Distillateur moléculaire: voir au-delà de la production d’huile de loup-marin

La société Propane 418 compte diversifier sa production d’huile de grade pharmaceutique une fois ses équipements installés dans ses nouveaux locaux, chez Soudure Techn’Îles.

Le président et coactionnaire de Propane 418, Jean-Gabriel Déraspe (photo: CFIM)

Après avoir racheté le distillateur moléculaire en avril dernier, la compagnie est partie à la recherche d’un endroit où lancer son projet. Le coactionnaire Jean-Gabriel Déraspe explique l’ampleur du défi pour trouver un domicile à la machinerie massive.

Un bail de location de moyenne durée prenant effet en janvier 2026 a été signé avec le propriétaire du bâtiment. Pour l’instant, les équipements sont entreposés en pièces détachées dans des conteneurs, indique Jean-Gabriel Déraspe.

L’équipe en est à élaborer les plans pour optimiser l’aménagement de l’espace de travail.

En résumé, la compagnie veut rendre la machinerie disponible auprès des centres collégiaux de transfert technologique (CCTT), qui ont pour mission de faire de la recherche. Des CCTT ont déjà levé la main, dont Écofaune boréale, qui est affilié au Cégep de Saint-Félicien et qui a vendu les équipements à Propane 418.

L’objectif, selon M. Déraspe, est de considérer les options au-delà de la production d’huile de loup-marin.

Il précise avoir déjà tendu des perches auprès d’usines pour discuter de valorisation des résidus de transformation des produits de la mer.

La mise en fonction des équipements est souhaitée d’ici janvier 2026.

Questionné en lien avec les appuis politiques concernant le développement de leur niche économique, Jean-Gabriel Déraspe répond avoir eu des discussions intéressantes avec les deux paliers de gouvernement. Les échanges ont notamment porté sur l’espoir que le Fonds des pêches, géré conjointement par Québec et Ottawa, soit reconduit.

En collaboration avec François Delisle

Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info, cliquez ici.