Documenter les espèces en péril, la nouvelle ambition du CERMIM
Le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM) entame un vaste projet collaboratif de documentation des espèces en péril du golfe du St-Laurent.
Du 3 au 9 août derniers, l’équipe incluant la chercheuse Lyne Morissette et le plongeur-cinéaste Mario Cyr a mené une première semaine d’expédition dans les eaux entre les Îles et Terre-Neuve.
Permis fédéral en main, les collaborateurs ont notamment pu explorer les fonds marins d’un quadrilatère fermé aux activités de pêche.
En plus de développer un protocole de documentation sous-marine respectueux de la fragilité des écosystèmes, le but est de contribuer à faire avancer les connaissances sur la biodiversité vulnérable du golfe, explique Lyne Morissette.
Déjà, des partenaires scientifiques ont été sollicités ou ont approché l’équipe dans un but de maillage, notamment le programme américain Ocearch.
Ce type d’association fait partie des visées du CERMIM depuis plusieurs années, rappelle son directeur associé, Marc-Olivier Massé.
Avec les sorties au début du mois d’août, le centre de recherche a pu confirmer que son robot sous-marin télécommandé était capable de plonger à plus de 425 mètres de profondeur.
Les tests réussis avec l’équipement mettent la table pour que l’organisation élargisse son champ d’action, se réjouit-il.
D’autres missions en mer sont prévues cet automne puis à l’été 2025, date à laquelle le CERMIM espère ouvrir les portes de son siège social.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits: