
Grippe aviaire: pas trop d’inquiétude pour les fous de Bassan du Rocher aux Oiseaux
Malgré que la grippe aviaire continue de circuler aux États-Unis et au Canada, les fous de Bassan qui se réfugient au Rocher aux Oiseaux ne devraient pas trop subir un grand épisode de mortalité cette année. C’est du moins ce à quoi s’attend le biologiste Jean-François Rail, du Service Canadien pour la faune.
La colonie remonte tranquillement la pente après avoir été frappée de plein fouet par le virus H5N1 en 2022, qui a fauché plus de 60% des couples nicheurs.

Le déclin de la colonie est particulièrement visible lorsqu’on compare les photos des relevés aériens (photo: Jean-François Rail)
M. Rail a constaté des signes encourageants côté reproduction l’an dernier.
Les inventaires aériens effectués dans les trois colonies de fous de Bassan du Québec permettront d’évaluer l’état de l’espèce.
Des cas isolés de grippe aviaire ont été recensés parmi des oiseaux migrateurs dans les dernières semaines, notamment chez des bernaches à l’Île-du-Prince-Édouard.
Une épidémie fait rage aux États-Unis, tant dans des poulaillers que des troupeaux de vaches. Environs 170 millions de poules ont été abattues, entrainant notamment une hausse fulgurante du prix des œufs dans les épiceries américaines.
Aux Îles, en janvier, la ferme avicole Bourgeois Dumont ne montrait pas de signe d’inquiétude quant à de potentielles éclosions.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info: