
La Grave: les chercheurs poursuivent le suivi biologique de la recharge de plage
Le suivi biologique de l’impact de la recharge de plage sur le site patrimonial de La Grave est assuré jusqu’en 2027. Le ministère de la Sécurité publique a récemment octroyé un million de dollars à l’Université Laval pour la seconde phase de ce projet, qui a débuté en 2021, et qui se déploie aussi dans le Bas-St-Laurent et sur la Côte-Nord.

La professionnelle de recherche Sonia Pagé en train de prendre des échantillons d’algues et d’invertébrés benthiques (photo: gracieuseté Gabrièle Deslongchamps)
La recherche suit l’évolution de la faune benthique, donc des minuscules espèces invertébrées, dans la zone où a été réalisé l’ouvrage de protection. Trois ans après la recharge de plage, des tendances commencent à se dessiner, constate la professionnelle de recherche Cindy Grant.
Elle souligne que la plage en elle-même n’est pas le site où ces espèces sont les plus abondantes dans le secteur.
Cela dit, après un déclin drastique, l’inventaire et l’abondance de ces toutes petites créatures remontent la pente, explique Mme Grant.
Elle observe aussi que selon les résultats préliminaires, les effets de la recharge de plage sont très localisés. Excepté le périmètre de la plage, les zones adjacentes n’enregistrent pas de perte de biodiversité.
L’équipe de recherche reprendra ses échantillonnages sur le site à l’été 2026.
Dans la même veine, 1,5M$ pour l’UQAR
L’Université Laval n’est pas la seule à avoir reçu du financement public pour continuer d’étudier des recharges de plage. L’Université du Québec à Rimouski a obtenu 1,5 million de dollars pour soutenir des travaux qui s’intéressent à ces ouvrages de protection dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent.
La Chaire de recherche en géoscience côtière évalue entre autres l’efficacité des recharges de plage pour réduire les risques d’érosion et de submersion, notamment aux Îles.