La région moins affectée par la pandémie que le reste du Québec
Les Madelinots et les Gaspésiens disent avoir été moins touchés par les répercussions négatives liées à la pandémie que le reste des Québécois, révèle une enquête de l’Institut de la statistique du Québec.
Autant en termes d’isolement ou quarantaine que de situation financière, les résidents de la région affirment avoir été affectés de 5 à 10 % de moins que la moyenne provinciale.
L’enquête dénote que la moitié des travailleurs-travailleuses de la Gaspésie et des Îles ont signalé des changements à leur situation d’emploi en raison du contexte sanitaire contre 68 % dans l’ensemble du Québec.
Chez les répondants de la région, 18 % indiquent avoir été obligés de se tourner vers le télétravail tandis que 15 % ont soit perdu leur emploi, soit fermé leur entreprise temporairement ou définitivement.
D’autre part, les deux tiers des gens âgés de 15 ans et plus affirment avoir connu une baisse de satisfaction à l’égard de leur vie sociale, bien en-deçà de la moyenne provinciale de 77 %.
L’étude détaille aussi que 71 % de la population déclarent s’être préoccupé du sort d’un proche de 70 ans et plus, de quelqu’un ayant un problème médical ou d’une personne œuvrant dans le domaine de la santé.
Finalement, un Madelinot ou Gaspésien sur cinq s’est inquiété de la garde des enfants, de l’enseignement à la maison ou de la conciliation travail-famille.
Les données régionales préliminaires de l’enquête se basent sur les réponses de 423 participants de la Gaspésie et des Îles.