Le CISSS des Îles évite le déficit budgétaire et offrira un premier service de psychiatrie à distance
Le CISSS des Îles ferme finalement les livres de son exercice financier 2020-2021 avec un surplus budgétaire de 351 000 dollars alors qu’on prévoyait en septembre un déficit de 2,8 millions de dollars.
Avec les dépenses extraordinaires liées à la pandémie, les charges globales du CISSS des Îles sont passées de 65 à 83 millions de dollars en un an.
Le ministère de la Santé a confirmé qu’il épongeait les dépenses liées à la COVID-19 et celles de la main d’œuvre indépendante chiffrée à 2,4 millions de dollars au budget des activités régulières de l’établissement.
Les frais de main-d’œuvre indépendante sont plus élevés en régions compte tenu des frais de transport et d’hébergement.
Le directeur des services administratifs, Claude Cyr, souligne que la justification des dépenses a été bien reçue, mais il fallait néanmoins attendre la confirmation administrative des transferts avant de les intégrer au bilan:
D’autre part, un nouveau programme de télémédecine en psychiatrie sera instauré à la fin de l’été et permettra au docteur Hugues Poirier de continuer les suivis pour 120 à 160 de ses patients, à distance, puisqu’il quitte l’archipel.
La directrice des Services multidisciplinaires, Caroline Mathieu, explique que les services de télémédecine en santé mentale ont déjà fait leurs preuves ailleurs au Québec et que bien qu’il ne s’agisse pas de soins de second ordre pour elle, ils seront en place d’ici l’arrivée d’un nouveau psychiatre en 2022:
Après le départ du Dr Poirier, il ne restera qu’un seul psychiatre sur les trois postes prévus au plan des effectifs du CISSS des Îles.
Les patients de psychiatrie à distance auront l’opportunité de consulter à partir de leur domicile ou d’une pièce spécialement aménagée au CISSS en toute confidentialité.
D’autre part, Caroline Mathieu a aussi souligné auprès du conseil d’administration de l’établissement de santé, qui tenait sa réunion ordinaire mardi, l’ajout de ressources en santé mentale au programme de dépendance et d’itinérance, notamment un poste de travailleur social, deux postes de deux technicien(nes) en éducation spécialisé ainsi qu’un poste en kinésiologie.