Le député Arseneau n’est pas convaincu de l’approche du gouvernement pour les régions comme les Îles
Le député des Îles à l’Assemblée nationale doute de la pertinence et des justifications apportées par le premier ministre du Québec sur l’imposition d’un confinement sévère à l’ensemble de la province.
Il ne voit pas en quoi l’imposition d’un couvre-feu dans une communauté comme les Îles, où on ne compte que très peu de cas durant la deuxième vague, participe à réduire la pression sur le réseau de santé québécois.
Selon lui, advenant une éclosion de cas et d’hospitalisations, la Santé publique verrait venir la propagation et pourrait alors imposer des contrôles serrés plutôt que d’affecter le moral des citoyens par simple précaution :
Alors qu’il demandait mardi au gouvernement d’annoncer un encadrement et un contrôle des sorties, et surtout des entrées aux Îles, il convient que l’imposition du couvre-feu entre 20 heures et 5 heures du matin restreint indirectement les voyages non essentiels entre l’archipel et le continent.
Selon lui, le moyen représente le dénouement qu’il aurait voulu éviter :
Le député s’inquiète des impacts que le confinement aura sur les jeunes qui font du sport, sur les familles et les amis qui ne peuvent plus se visiter à la maison à moins d’habiter seuls, alors qu’on ne comptait aucun cas de COVID-19 aux Îles au moment de l’annonce.
Dans la journée de jeudi, la Santé publique a toutefois révélé deux nouvelles infections dans l’archipel.