Le député péquiste Joël Arseneau estime que le projet de loi 96 manque d’ambition
Bien qu’il souscrive aux intentions du projet de loi sur la Langue officielle et commune au Québec, le français, le Parti québécois estime que le document manque de moyens pour atteindre les objectifs qu’il aurait dû se fixer.
Le député des Îles, Joël Arseneau, juge que la francisation des immigrants au Québec ne rime pas nécessairement avec leur régionalisation.
Il estime que le gouvernement devrait agir sur plusieurs fronts pour arriver à augmenter la migration vers les régions en déclin démographique :
En matière d’éducation, Joël Arseneau redoute une iniquité entre les cégeps francophones et anglophones en maintenant le ratio maximum d’étudiants francophones autorisés à fréquenter des établissements anglophones financés par Québec qui pourront choisir leurs étudiants :
Le plan du Parti québécois propose l’application pure et simple de la Loi 101 aux entreprises de plus de 25 employés, alors que le projet de loi 96 n’obligerait l’usage du français que pour les entreprises de 25 à 49 employés.
Joël Arseneau ajoute que les PME de moins de 25 employés, qui ne disposent pas des ressources pour favoriser la francisation de leur personnel dans les deux ans suivant l’adoption du projet de loi, devraient recevoir des incitatifs financiers ou de l’accompagnement offert par le gouvernement.