
Le manque de pharmaciens hospitaliers dans la région dénoncé par le syndicat
L’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES) déplore la pénurie de pharmaciens hospitaliers en Gaspésie et aux Îles, et se dit préoccupée par son impact sur les patients.
Dans sa dernière enquête sur les effectifs, on apprend notamment qu’en date du 1er avril 2024, aucune salle d’urgence de la région n’avait de pharmacien permanent. La présidente du syndicat, Julie Racicot, explique qu’ils ont pourtant leur rôle à jouer dans l’octroi des soins.
En dialyse rénale, ce sont les deux tiers des besoins en pharmaciens permanents qui ne seraient pas comblés dans la région. Le réseau de la santé doit donc faire appel à de la main-d’œuvre temporaire pour faire face à la pénurie.
Julie Racicot souligne par ailleurs que la convention collective des pharmaciens hospitaliers est échue depuis bientôt deux ans, alors que les négociations n’ont pas encore débuté.
Contacté par CFIM, le CISSS des Îles n’a pas souhaité nous accorder d’entrevue à ce sujet, ni précisé quel était le portrait de la situation pour l’Hôpital de l’Archipel. L’organisation a néanmoins reconnu par courriel que «le besoin de pharmaciens est un enjeu depuis plusieurs années». Le CISSS indique aussi qu’une entente existe avec le CHU de Québec pour soutenir sa propre équipe, et dit recevoir l’aide de professionnels de différents hôpitaux de la province.