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Le MPO manque de données pour assurer une gestion durable des pêches

Le NGCC Leim est un bateau de recherche scientifique côtière (photo: CFIM)

Îles de la Madeleine

Le commissaire à l’environnement et au développement durable fédéral critique le manque de données recueillies par Pêches et Océans Canada sur les prises maritimes.

Un récent rapport conclut que le ministère ne dispose pas d’informations «fiables pour assurer la gestion durable» des pêcheries commerciales.

Le document mentionne que le commissaire a audité le secteur en 2016 et constate que la plupart des mesures correctives recommandées n’ont pas été mises en œuvre sept ans plus tard, même si le MPO s’y était engagé.

Par exemple, même s’il s’est doté d’une politique de surveillance des pêches, le ministère n’a pas bonifié cet encadrement de plans ou de ressources conséquentes.

Le MPO ne s’est pas non plus assuré que les données sur les captures compilées par des observateurs tierces étaient crédibles et opportunes.

Pêches et Océans Canada est donc exposé au risque «que les stocks de poissons soient surexploités», lit-on dans le rapport.

La publication survient alors que les activités commerciales du hareng de printemps et du maquereau sont interdites depuis mars 2022, qu’un moratoire est en vigueur sur la plie rouge et la limande à queue jaune et que d’autres espèces sont en déclin, notamment les crevettes nordiques.

Par voie de courriel, la ministre Diane Lebouthillier répond que le ministère qu’elle dirige «dispose d’un certain nombre de sources d’information qui lui permettent de surveiller efficacement les pêches et d’intégrer les données dans le processus de prise de décisions».

Elle déclare que le MPO continuera de travailler en étroite collaboration avec le bureau du commissaire pour «améliorer la gestion» de l’industrie.

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