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Les difficultés du transport aérien médical préoccupent le député Arseneau

Un Dash-8 utilisé pour le transport des patients (photo: Transports Québec)

Îles de la Madeleine

L’état vétuste et le coût d’entretien croissant des quatre avions-hôpitaux du Service aérien gouvernemental préoccupent le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau.

Selon des données obtenues par les médias, les deux jets Challenger sont en fin de vie, tandis que les deux Dash-8 sont voués à l’obsolescence.

Selon M. Arseneau, de nombreux éléments restent encore sans réponses en ce qui a trait au maintien du service, alors que Québec hésite entre l’entretien onéreux des aéronefs actuels ou l’achat de nouveaux appareils.

Le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau (photo: CFIM)

L’élu madelinot, qui agit aussi à titre de porte-parole en matière de santé pour le Parti québécois, souligne également que le manque de pilotes au sein du service contribue de manière non-négligeable aux problèmes d’accès.

Il estime en ce sens que leurs conditions de travail doivent être améliorées, face à l’attrait du secteur privé.

Rappelons que la mort d’un patient, dans le contexte d’un transport médical aérien entre Val-d’Or et Montréal le 4 janvier dernier, a semé l’émoi au Québec et fait réagir la classe politique.

Des informations rapportées dans La Presse, le 18 janvier, attribuaient son décès à un appareil du transporteur Airmedic mal adapté au froid, en remplacement d’un aéronef du SAG pour lequel aucun pilote n’était disponible

Le directeur des relations publiques et gouvernementales chez Airmedic, Jean-Patrick Laflamme, a cependant tenu à réagir à cette version des événements, qu’il juge erronée.

Il souligne que le Pilatus PC-12 utilisé pour réaliser le trajet est parfaitement adapté aux conditions hivernales, ajoutant que l’accréditation de son organisme par Agrément Canada atteste de la qualité du service offert.

M. Laflamme estime enfin que les conditions de décès du patient ont été mal rapportées par les journalistes, et que les médias auraient dû faire des vérifications auprès de l’hôpital à destination avant de tirer des conclusions.

(Cette nouvelle a été mise à jour le 29 janvier 2024, suite à une demande de rectification.)


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