Malgré la présence accrue des ses patrouilleurs, la SQ nie les allégations d’abus
La Sûreté du Québec se défend de faire preuve de zèle ou d’acharnement dans l’émission des constats d’infraction à la sécurité routière ou des inspections mécaniques obligatoires depuis la dernière semaine aux Îles.
Le porte-parole de la SQ, le sergent Claude Doiron, confirme que des effectifs supplémentaires ont été envoyés aux Îles afin de prévenir d’éventuels débordements populaires que de potentielles fermetures de zones de pêche au homard pourraient provoquer.
Il souligne que depuis l’arrivée des renforts du continent, 17 véhicules ont été envoyés à l’inspection mécanique, notamment pour des modifications apportées à des véhicules neufs ou en raison de défectuosités qui présentent un danger pour les usagers de la route :
Le sergent Doiron rapporte aussi 35 constats d’infractions au code de sécurité routière, ce qu’il ne considère pas nécessairement abusif comparé à ce qui se donne en termes de contraventions ailleurs sur le continent.
Il a également tenu à démentir certaines rumeurs anecdotiques véhiculées durant la manifestation de lundi dernier au poste local de la SQ et sur les réseaux sociaux:
Le porte-parole reconnaît que la présence accrue des policiers dans l’archipel peut exercer une certaine pression, mais ne devrait pas être considérée comme de l’intimidation puisque les automobilistes respectueux des lois ne sont pas inquiétés et que beaucoup d’interventions consistent en des avertissements préventifs.
Selon lui, un vieux véhicule usagé n’est pas automatiquement défectueux et c’est l’ensemble et la gravité des défectuosités constatées par un agent qui peuvent justifier une obligation d’inspection.
Le sergent Doiron a aussi précisé que parmi les constats d’infraction émis, on a appréhendé un conducteur de VTT qui circulait dans un milieu humide protégé.
L’abondance d’effectifs a aussi permis d’aller rencontrer les jeunes de la Polyvalente pour les aviser de la règlementation concernant la conduite de scooters en plus de permettre l’application d’une surveillance mercredi matin pour le respect des signaux d’arrêt des autobus scolaires.