Parc éolien de Grosse-Île: une étude d’impact incomplète, dit le ministère

L’étude d’impact du Parc éolien de Grosse-Île est globalement jugée insatisfaisante par les ministères et organismes qui l’ont révisée.

Dans un document mis en ligne au début novembre sur le registre des évaluations environnementales, les différents acteurs dressent une longue liste d’éléments manquants pour évaluer la recevabilité du projet.

Des lacunes sont observées au sein des inventaires de chauve-souris et d’oiseaux réalisés, particulièrement pour les espèces menacées, par exemple les pluviers siffleurs.

Selon le rapport, aucun recensement d’oiseaux n’a été mené dans le secteur de Grosse-Île, où la majorité des éoliennes doivent être construites.

Mise à jour des données climatiques utilisées, clarification des mesures en lien avec la réduction des déchets, précisions sur l’impact des travaux sur la circulation sur la route 199…

La Direction générale sur l’évaluation environnementale et stratégique dénombre un total de 65 informations à ajouter, clarifier ou bonifier.

Le document de rétroaction questionne également la prise en compte des risques posés par les changements climatiques pour la durée de vie prévue du projet, soit 30 ans, alors que le secteur d’implantation est soumis à des taux d’érosion « historiques » et la diminution du couvert de glace.

Le promoteur du projet, Valeco Énergie Québec, doit transmettre ses réponses par voie officielle au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Rappelons que la mise en service du Parc éolien de Grosse-Île est planifiée pour octobre 2025.

Le nombre d’éoliennes qui seront érigées n’a pas encore été dévoilé.