Main-d’œuvre internationale : un déficit annuel estimé à 440 travailleurs immigrants dans la région
Au moins 440 travailleurs issus de l’immigration seront nécessaires sur une base annuelle pour combler les besoins régionaux de main d’œuvre, selon une étude de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante.
Via communiqué, l’organisation explique que malgré plusieurs stratégies pour favoriser la régionalisation de l’immigration, la tendance à s’établir dans les grands centres n’a pas évolué au cours des dernières décennies.
Pour la période 2021-2025, la FCEI évalue le déficit à 2200 personnes pour la région Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine.
Pour en arriver à un tel calcul, l’étude s’appuie sur les estimations d’Emploi Québec, qui considère qu’afin de répondre aux besoins provinciaux en main d’œuvre, environ un poste vacant sur cinq devra être pourvu par une personne immigrante au cours des prochaines années.
Une fois rapporté à la moyenne d’immigrants reçus dans chaque région entre 2015 et 2019, ce ratio permet d’estimer le manque à gagner, qui s’établit à 18 000 travailleurs à l’échelle du Québec.
Toujours selon l’étude, 80 pourcents des dirigeants de PME considèrent urgent d’agir à faveur de la régionalisation de l’immigration.
Les formalités administratives et délais de traitement des demandes, la disponibilité de logements et d’habitations, les coûts associés à l’embauche internationale et l’accès à des organisations spécialisées en recrutement, en sont les principaux freins.
La réduction de la paperasse, l’augmentation des seuils d’immigration et l’accélération de l’accès à la citoyenneté font partie des solutions identifiées par les dirigeants de PME.