Hausse de salaire: malaisé, le Parti québécois limite l’augmentation de ses députés
La hausse de salaire des députés québécois est reçue avec malaise par le Parti québécois.
Adopté à l’Assemblée nationale début juin, à quelques jours de la fin des travaux parlementaires, le projet de loi octroie une augmentation de 30 % à la rémunération des élus.
À l’instar de Québec solidaire, le trio péquiste s’est opposé à cette bonification.
Le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, fait part de son inconfort devant la situation.
La pièce législative sanctionnée accorde une augmentation minimale de 30 000 dollars à ceux et celles qui siègent au Salon bleu, à laquelle s’ajoutent les primes associées à leurs diverses responsabilités.
Une dizaine de députés, incluant Joël Arseneau, ne touchent que l’indemnité de base, qui est passée de 102 000 à 132 000 dollars.
Le représentant madelinot indique que les élus du PQ se sont engagés à limiter la majoration à celle qui sera offerte aux employés du secteur public.
De son côté, le premier ministre Legault a défendu le projet de loi 24 en affirmant qu’un « rattrapage était dû » afin de garder les salaires « compétitifs » et de continuer à attirer des gens en politique.
Notons que la proposition s’appuyait sur les recommandations d’un rapport rédigé par deux ex-politiciens (l’ancienne ministre libérale Lise Thériault et l’ex-député péquiste Martin Ouellet) et un spécialiste en rémunération.