Cap sur la santé mentale des étudiants du Cégep des Îles
Au niveau collégial et universitaire, près d’un étudiant sur deux est à risque de symptômes d’anxiété ou de dépression au Québec.
Il s’agit du double de ce qu’on retrouve dans la population adulte.
C’est ce qu’a révélé une enquête de l’Observatoire sur la santé mentale étudiante en enseignement supérieur, l’OSMÉES.
La journaliste Florence Champagne-Hamel est allée à la rencontre des jeunes du campus collégial madelinot pour savoir comment ils allaient.
Voici son reportage:
La tempête fait rage dehors. Sur les divans, certains discutent, d’autres colorient des dessins de Noël. Un étudiant joue du piano. Malgré la fin de session, une légèreté plane dans l’air du salon étudiant:
Le rapport de l’OSMÉES publié au début du mois présente les résultats d’une enquête réalisée auprès de 32 212 personnes étudiantes de 77 établissements d’enseignement supérieur de la province dont le campus collégial madelinot en novembre 2024. Selon les données rapportées, plus le personnel enseignant est disponible, mieux les élèves se portent.
Un constat que partage le directeur des études du Cégep de la Gaspésie et des Îles, Serge Rochon:
L’établissement offre aussi une grande variété d’activités intérieures et extérieures qui sont selon lui un levier pour la santé mentale des jeunes. Néanmoins, malgré un grand sentiment d’appartenance au campus, le stress n’est jamais bien loin:
La transition vers l’âge adulte constitue une étape charnière et rend les jeunes plus vulnérables sur le plan de la santé mentale, selon le responsable de l’enquête et co-directeur de l’OSMÉES, Benjamin Gallais:
De plus, les personnes étudiantes marginalisées, comme celles appartenant à la communauté 2SLGBTQIA+ ou les personnes en situation d’handicap sont plus à risque de développer des symptômes anxieux et dépressifs selon le rapport. Notons qu’une deuxième enquête du même ordre sera réalisée par l’OSMÉES en novembre 2026.
Cet article a été mis à jour après sa publication.
Pour écouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:


