Un équipage de la CTMA s’envole en Espagne pour aller chercher le nouveau traversier
Un équipage de la CTMA de 26 membres s’envolera samedi à bord d’un avion nolisé depuis Charlottetown jusqu’aux Îles Canaries, en Espagne, pour aller chercher le prochain traversier madelinot qui remplacera le NM Madeleine.
Accompagnés de la Société de classification navale Lloyd’s Register et d’un expert technique de Transports Canada, acquéreur du navire au coût de 155 millions de dollars et qui sera rebaptisé le Madeleine II, les marins madelinots séjourneront environ un mois en Europe, le temps d’une cale sèche pour effectuer des travaux de peinture et des inspections d’usage prévues au processus d’acquisition.
Il s’agira de la 5e inspection du navire de trois ans impliquant la CTMA.
Le directeur général de la CTMA, Emmanuel Aucoin, précise que le bateau traversera l’Atlantique d’ici la mi-mars à destination des Îles pour ensuite repartir vers le quai d’Halifax afin de réaliser une mise aux normes canadiennes de navigation :
Les travaux sur le Madeleine II devraient durer 4 ou 5 semaines et Transports Canada est en charge de la facture et du calendrier des activités.
Entretemps, les rampes hydrauliques aux quais de Souris et de Cap-aux-Meules feront l’objet d’ajustements en deux phases pour s’ajuster aux dimensions du nouveau traversier de 139 mètres de long.
M.Aucoin explique que la première phase consiste en l’installation de rampes fixes qui permettront l’embarquement et le débarquement des véhicules à court terme en attendant l’ajustement permanent des infrastructures avec l’installation de nouvelles rampes hydrauliques :
Le Madeleine II reviendra ensuite aux Îles en attendant sa mise en service qui ne se fera certainement pas avant juin, même dans le meilleur des cas.
Le directeur général de la CTMA confirme que la piscine située sur le pont du Villa de Teror sera retirée, puisqu’elle est incompatible avec les opérations du traversier.
Il précise également que toutes les exigences sanitaires sont et seront respectées, incluant les tests de dépistage négatifs pour le retour au pays, afin d’éviter de ramener des cas positifs de COVID-19 dans l’archipel.