Deux nouveaux projets dans le secteur de l’Anse-aux-baleiniers
Le secteur de l’Anse-aux-Baleiniers sera passablement transformé d’ici la saison estivale alors que deux nouvelles initiatives y verront le jour dans les prochains mois.
La municipalité des Iles adoptait mardi soir une résolution visant à créer un parc à chiens sur le site de l’ancien terrain de soccer de Fatima, juxtaposé au terrain de balle-molle.
Le projet représente un investissement de 40 mille dollars amorti sur 7 ans.
Le conseiller municipal de l’Étang-du-Nord, Jean-Philippe Déraspe, explique que le nouveau parc émane de demandes de citoyens désirant un endroit sécuritaire pour laisser leur compagnon canin en liberté.
Ayant lui-même porté le dossier auprès des autres élus du conseil, il précise que le projet a été pensé en collaboration avec des partenaires et des citoyens.
Par ailleurs, l’espace commercial abritant anciennement le bar le Gabier, situé dans le stationnement de la plage, sera dorénavant occupé par La Shed Surf Bar, un établissement fondé par des jeunes entrepreneurs ayant pour thème la planche et les activités nautiques.
Il sera notamment possible d’y louer une planche de surf.
Le nouvel établissement est présentement en attente de la validation de son permis par la Régie de l’alcool, des courses et des jeux en vue d’une ouverture cet été.
Dans une version précédente, il était mentionné que le bar le Gabier avait été vendu. Après une discussion avec le président du comité des loisirs de Fatima, Réal Thorne, l’article a été corrigé à des fins d’exactitude. L’espace commercial en question est toujours sous la propriété du comité.
Les îles de la Madeleine à l’heure des parcs à chiens !
S’il y a une normalité qui définissait bien les îles de la Madeleine, c’est ce sentiment de vivre dans un vaste espace et dans la liberté la plus totale d’utiliser l’ensemble du territoire, que ce soit pour la cueillette des fruits sauvages, la pêche des fruits de la mer, ou simplement l’envie de contempler la mer et son horizon.
C’est comme ça, depuis que les îles sont habitées et cette façon de faire s’harmonisait avec la plus incroyable nature du pays et surtout se faisait dans le respect des uns et des autres. Et il y en a toujours eu pour tout le monde et tout le monde savait et pouvait en profiter.
Et c’est beaucoup de familles qui possédaient un chien ou plusieurs, libres de se promener eux aussi sur le territoire, de simplement se vautrer sur la pelouse de trèfle de leur propriétaire ou de rendre visite aux chevaux et vaches à brouter dans les champs. Et à ma connaissance, je ne connais pas de victimes, estropiées à vie, par l’une ou l’autre de ces bêtes.
Cette maudite manie de transporter aux îles, toutes les aberrations humaines qui se font dans les grandes villes par manque d’espace ou une trop grande concentration d’humains dans un espace réduit au maximum, en fonction d’une exigence de rentabilité au pied carré, a de quoi devenir inquiet du devenir de l’archipel et de son authenticité.
Que quelques têtes dénaturées par ces façons de faire, intimement liée à une existence continentale préalable ou encore due à une vision dite modernisée du temps présent, forment un lobbying pour réclamer l’érection de parcs à chiens, ce n’est pas surprenant, mais que les autorité municipales en fassent un projet par résolution, au même titre que si c’était une réalisation urgente et inévitablement applicable c’est comme triste à mourir. Mais ça aussi c’est devenu une coutume que quelques minorités puristes tentent d’imposer à la majorité le monde qu’elles visualisent, sans autres arguments valables, que c’est comme ça !
Les îles c’est pas pareil !
Mon œil, quand vous aurez fini de manipuler l’argile qui les a façonné en copiant tous les irritants qui sévissent dans nos villes absolument ratées, elle auront perdu cette spécificité et fort probablement l’attrait qu’elles exercent sur les amateurs de liberté et d’espace.
Être un élu municipal, ça devrait impliquer, et particulièrement aux îles, de se souvenir que dans la terre de l’archipel, dorment des femmes et des hommes, qui pour rien au monde, n’auraient accepté qu’on change les traditions pour des raisons économiques, touristiques, ou politiques.