800 000$ pour subventionner la construction de logements locatifs à l’année aux Îles
Les promoteurs qui construiront en 2021 de nouvelles unités de logements locatifs disponibles à l’année pourront toucher un soutien non remboursable d’un maximum de 100 000$ offert par la Communauté maritime.
Les critères d’éligibilité seront annoncés d’ici l’été, mais on sait déjà que c’est le nombre d’unités qui déterminera la valeur de la contribution municipale plutôt que le montage financier des projets.
Le maire Jonathan Lapierre explique que c’est grâce au projet de loi privé adopté en 2020, qui accorde déjà des congés de taxes aux nouvelles constructions de logements locatifs qui s’ajouteront à la nouvelle contribution annoncée, que la Communauté maritime a le pouvoir de mettre en œuvre cette initiative:
L’enveloppe globale réservée à cette mesure s’élève à 800 000$ et provient du Fonds régions et ruralité (FRR) qui représente un peu plus de trois millions de dollars par année sur cinq ans.
La directrice au Développement du milieu, Josianne Pelosse, souligne que l’investissement sera amorti sur plus d’un an et qu’étant donné que deux des quatre volets du FRR ne sont toujours pas sur pied, la Communauté maritime dispose de sommes résiduelles issues de l’année 2020 :
On saura lors de la publication des critères si des emplacements seront privilégiés dans l’archipel pour les nouvelles constructions et si un plafond sur le montant des loyers sera imposé.
Le maire Lapierre a mentionné que des projets de conversion de bâtiments en logements seront admissibles, par exemple avec l’ancien aréna de Havre-aux-Maisons mis à la disposition d’éventuels promoteurs, mais précise que les sommes ne pourront pas être versées rétroactivement pour des projets déjà complétés.
Il ajoute que depuis 2019, le principal enjeu pour les promoteurs tourne autour des coûts de construction élevés qui exercent une pression à la hausse sur les coûts des loyers.
Jonathan Lapierre espère que la contribution financière de la Communauté maritime stimulera l’intérêt du secteur privé, mais il prévient qu’advenant un nombre insuffisant de projets, la municipalité n’aura d’autres choix que de se lancer elle-même dans la construction de nouvelles unités pour contrer la crise du logement.