Béton «vert» : Place aux expérimentations de plus grande échelle
Le projet de béton vert réalisé par le Centre de recherches sur les milieux insulaires et maritimes dans son laboratoire-usine passe à une nouvelle phase de son développement et fait de plus en plus jaser à l’extérieur des Iles-de-la-Madeleine.
Le CERMIM s’est équipé de manière à désormais tester à plus grande échelle les différentes recettes de béton qui se veut plus écologique, développées à partir de résidus issus du dragage de la CTMA et des usines de transformations des produits des pêches.
Le directeur associé, Marc-Olivier Massé, explique qu’on espère réaliser une première coulée expérimentale dans le courant de la prochaine année.
Le procédé comporte des avantages environnementaux en réduisant la part de ciment comprise dans la fabrication du béton.
La circularité du modèle, qui récupère des déchets issus d’autres industries, a le potentiel de permettre des gains économiques importants en réduisant l’importation de certaines composantes et l’exportation des matières résiduelles.
Monsieur Massé reconnait toutefois que si on vise bien à réduire l’empreinte écologique du béton et solutionner des enjeux propres à l’insularité, la production et l’utilisation du matériau demeure polluante.
L’initiative développée aux Iles intéresse notamment les autorités de Saint-Pierre et Miquelon et d’autres communautés insulaires partout sur la planète.