Semer les graines d’une meilleure protection des terres agricoles des Îles
Le Bon goût frais des Îles tenait mardi une journée de consultation, de conférences et d’ateliers sur le thème de la protection des terres agricoles.
Des acteurs de l’industrie de l’agriculture ainsi que des partenaires économiques et politiques étaient présents pour échanger sur l’enjeu, identifier des éléments propres au contexte local et des pistes de solutions pour mieux soutenir la préservation du territoire agricole.
La directrice du BGFI, Caroline Jomphe, mentionne que l’événement se déroulait en parallèle du processus de révision du Schéma d’aménagement de la municipalité, qui pourra venir modifier la réglementation concernant le zonage et les usages.
Elle explique que les défis sont nombreux vis-à-vis la protection des terres à usage agronomique aux Îles, une problématique qui touche non seulement les producteurs, mais aussi l’ensemble de la communauté.
Parmi les idées mises de l’avant lors des ateliers, on note la création d’un fonds dédié à l’achat et à la préservation de terrains à potentiel agricole, la diversification des initiatives d’accès à ces types de terres et la création d’une vision d’avenir commune à court, moyen et long termes.
La caractérisation et l’inventaire du territoire agricole madelinot sont revenus à plusieurs reprises autour des tables de discussion, ce sur quoi le BGFI travaille déjà depuis plusieurs mois, mentionne la chargée de projet Terrafoin, Andréanne Cyr-Wright.
D’autre part, l’organisation dresse actuellement un portrait économique du secteur agricole afin de mieux en connaître l’industrie.
Le Bon goût frais compte aussi poursuivre ses activités de sensibilisation à l’égard de la protection du patrimoine nourricier des Îles et a déposé une demande d’aide financière auprès de la municipalité à cet effet.