27 années de groupes de cuisines collectives sur l’archipel
La 25e Journée nationale des cuisines collectives se déroulait samedi partout dans la province sous le thème Inspirantes.
Grandement affectées par la pandémie en raison de la nature de leurs services, les cuisines collectives ont su s’adapter et sont toujours bien vivantes avec près de 1300 groupes à travers le Québec.
La directrice de l’organisme aux Iles et présidente du Regroupement des cuisines collectives du Québec, Sylvie Sarrasin, résume de quelle façon la thématique résonne chez elle.
Un atelier virtuel présentant des recettes « vide-frigo » était organisé samedi dans le cadre de la Journée nationale, qui vise à souligner l’importance des cuisines collectives comme solution alimentaire, comme alternative à l’isolement ainsi que dans la défense et la promotion du droit à l’alimentation.
Plutôt que de parler de réduction du gaspillage, Mme Sarrrasin évoque la revalorisation des surplus alimentaires, ce qui passe par une multitude d’actions individuelles, collectives et sociétales.
Intimement liés au mouvement communautaire autonome des Iles, des groupes de cuisine collective existent sur l’archipel depuis 1995, bien que ce ne soit qu’en 2007 que l’organisme Cuisine collective des Iles a vu le jour.
En plus d’un point de service qui sera inauguré ce printemps à Grande-Entrée, l’organisation est représentée sur les îles de Havre-Aubert et de Cap-aux-Meules ainsi qu’à l’Île d’Entrée.