Mise à jour COVID-19: le masque reste jusqu’au 30 avril, tests rapides et Paxlovid
L’obligation du port du masque dans les lieux publics fermés devrait être prolongée au moins jusqu’au 30 avril afin de freiner la propagation de la COVID-19, selon la santé publique du Québec, constatant la hausse du nombre de cas et d’hospitalisations liées à la maladie dans la province.
Au niveau local, l’archipel est malmené par ce qu’on appelle désormais la sixième vague de la pandémie, dépassant la barre des 200 cas actifs quotidiens à quelques reprises la semaine dernière.
Bonne nouvelle : le bilan est sur la pente descendante depuis lundi, mais une majorité de milieux de vie pour aînés sont toujours aux prises avec des éclosions qui touchent de 9% à 100% de leur clientèle.
Appelé à expliquer les récents pics d’infections enregistrés aux Îles, le directeur de la santé publique régionale, le Dr Yv Bonnier-Viger, indique qu’ils sont probablement le fruit de l’arrivée du sous-variant d’Omicron BA.2 couplée au retrait graduel des mesures sanitaires.
Questionnée sur la possibilité d’étendre la vaccination de la seconde dose de rappel à la population générale, il mentionne que des discussions et des analyses sont en cours en haut lieu.
Il signale que les tests rapides ne sont pas très réactifs à BA.2, ce qui complique le suivi au jour le jour pour les gens qui croient l’avoir contracté.
D’autre part, les pharmaciens et pharmaciennes du Québec peuvent prescrire l’antiviral Paxlovid depuis le 1er avril.
La copropriétaire du Proxim local Marylin Patton mentionne que le traitement est toutefois réservé aux personnes immunosupprimées, peu importe leur statut vaccinal, ainsi qu’aux individus vivant avec des comorbidités ou des maladies chroniques et qui ne sont pas adéquatement vaccinées.
Elle souligne qu’il est primordial d’obtenir un résultat positif à un test de dépistage dans les trois jours suivant l’apparition des symptômes pour recevoir une ordonnance pour du Paxlovid, qui permet de prévenir les formes graves de la maladie chez les patients concernés.
Pour réécouter l’entrevue complète avec le Dr Yv Bonnier-Viger: