AQIP: un congrès sur fond d’incertitude et de transformations dans l’industrie
Le congrès annuel 2024 de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche s’est conclu sur un appel à se serrer les coudes pour traverser les tempêtes qui attendent le secteur.
La thématique de l’événement, «45 ans d’évolution et de révolution», faisait d’ailleurs écho à la capacité d’adaptation de l’industrie, par exemple lors de l’effondrement des stocks de poissons de fonds au début des années 90 ou devant la reprise imminente de la pêche au sébaste.
Le directeur général de l’AQIP, Jean-Paul Gagné, se réjouit de voir les transformateurs plonger dans cette nouvelle aventure.
Il indique que l’association s’intéresse à des engins de pêche islandais qui permettraient de valoriser l’entièreté du poisson rouge.
L’AQIP attend d’ailleurs avec impatience le plan de match de la ministre Diane Lebouthillier, qui doit dévoiler d’ici la fin du mois la répartition des quotas pour la relance du sébaste.
Questionné sur l’appétit des marchés en 2024, Jean-Paul Gagné se montre prudent, pointant du doigt la morosité économique qui plane.
Il révèle qu’afin d’être moins dépendant des acheteurs américains, l’industrie espère percer en Europe avec le crabe des neiges.
De plus, après plus de trois décennies à la direction générale de l’association, Jean-Paul Gagné prépare son départ à la retraite, prévu à la fin de l’année.
Un successeur lui a été trouvé, l’ex-consultant et employé de cabinets politiques Michel Paradis.
Pour réécouter les entrevues diffusées à l’émission Les preuves des faits:
Entrevue avec Jean-Paul Gagné
Entrevues avec les ministres Lebouthillier et Lamontagne