CGMR: en hausse, les résidus de matériaux de construction doivent être plus valorisés

Le boom dans le secteur de la construction et le nombre de plus en plus élevé de permis délivrés entraînent une hausse des quantités de matériaux traités au Centre de gestion des matières résiduelles.

En 2021, 2466 tonnes de résidus de construction, de rénovation et de démolition ont été acheminées à l’écocentre, soit 300 tonnes de plus que la moyenne de 2010 à 2016.

Des quantités croissantes signifient une augmentation de la durée des opérations au CGMR et un gonflement des coûts, notamment ceux liés à l’exportation des matières sur le continent, souligne le directeur de l’hygiène du milieu de la Communauté maritime, Thibaud Durbecq.

Si une partie des résidus est transformée sur le territoire, les différentes avenues de valorisation des matériaux de construction doivent continuer à être explorées, est d’avis M. Durbecq.

Toutefois, à l’instar d’autres régions éloignées, l’absence d’installations locales, par exemple des sites d’enfouissement ou un centre de tri, freine le développement de filières de valorisation, indique-t-il.

L’objectif de récupérer et de réemployer au moins un type de matériaux de construction figure dans la plus récente mouture du Plan de gestion des matières résiduelles 2023-2029, tout comme celui d’implanter une politique de gestion des chantiers majeurs, mentionne Thibaud Durbecq.

Il ajoute qu’un meilleur tri en amont des visites au CGMR permettrait de réduire le temps d’attente à l’écocentre et de faciliter le travail des employés.

Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :