Conciliation travail-études: le Groupe persévérance scolaire inquiet des résultats d’un sondage local
Le Groupe persévérance scolaire s’inquiète de la conciliation travail-études des jeunes Madelinots dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre.
Un sondage a été mené auprès de 382 élèves de la Polyvalente des Îles, dont la moitié ont indiqué occuper un emploi.
De ce nombre, le tiers précise travailler au-delà de 12 heures par semaine.
Les recherches ont « souvent observé des effets négatifs » sur les jeunes dès 15 heures de travail hebdomadaires, tandis les conséquences deviennent « nettement plus nuisibles » à partir de 20 heures par semaine, mentionne le communiqué.
Le sondage révèle aussi que 28 % des ados considèrent qu’il est difficile de jongler sainement avec le travail et les études.
Également, un élève consulté sur trois a répondu être plus motivé par son emploi que par l’école, affirme le Groupe persévérance scolaire.
De plus, l’organisme souligne que l’enquête nationale effectuée par le Réseau québécois pour la réussite scolaire a mis en lumière les préoccupations de la population sur le sujet.
Près du trois quart des répondants se disent tracassés par le fait que les entreprises sont en phase de recrutement massif et que les jeunes pourraient être incités à tailler leur place sur le marché du travail plutôt que de compléter leurs études.
Ces constats amènent le Groupe persévérance scolaire à croire qu’il est nécessaire d’instaurer des balises pour limiter le nombre d’heures travaillées par les ados aux études.