Consultation auprès des Madelinots sur la Charte des régions du PLQ

La cheffe du Parti libérale du Québec, Dominique Anglade lance une consultation publique à travers la province, qui se tiendra aux Îles de façon virtuelle le 16 mars, dans le cadre de son projet de Charte des régions.

L’idée consiste à éliminer au maximum l’application mur à mur des programmes et des décrets gouvernementaux en identifiant les projets de développement prioritaires et spécifiques pour chaque région et de les faire cheminer au sein de l’administration publique avec un ministre attitré à l’application de la charte qui ferait le pont entre les instances impliquées pour chaque dossiers.

La cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade

Bien que l’archipel jouisse depuis 2016 d’un décret qui oblige les programmes gouvernementaux à s’adapter aux particularités insulaires,  Dominique Anglade affirme que la charte demeurerait pertinente pour les Madelinots :

À l’image des autres partis d’opposition, Mme Anglade a réclamé mardi du gouvernement Legault la mise en place d’une interdiction permanente sur les forages dans les eaux québécoises du Golfe St-Laurent.

Toutefois, son parti ne l’a jamais imposée lorsqu’il était au pouvoir avant l’automne 2018, se tournant plutôt vers une entente-cadre avec Ottawa qui oblige l’adoption d’une loi-miroir entre le gouvernement fédéral et le gouvernement provincial avant d’autoriser et d’encadrer un forage pétrolier dans les eaux québécoises.

La cheffe libérale promet néanmoins qu’elle déclarera un moratoire définitif sur l’exploitation d’hydrocarbures dans le golfe, à l’image de celui mis en place en 2011 dans l’estuaire du St-Laurent, si elle est élue première ministre du Québec à l’élection de 2022 :

Il est déjà possible pour les citoyens de déposer des mémoires en ligne dans le cadre de la consultation sur la Charte des régions afin de cibler les dossiers qu’ils considèrent prioritaires dans leur vision du développement de territoire.

L’éventail des suggestions peut par exemple couvrir l’érosion côtière au manque de places en garderie en passant par les besoins en logement.