
CTMA: pédale au plancher pour trouver un navire de relève
La CTMA se réjouit qu’Ottawa ait promis des fonds pour l’exploitation d’un navire de relève, mais constate l’ampleur du défi.
Le gouvernement fédéral versera jusqu’à 10,5 millions de dollars sur trois ans pour le transporteur afin de le soutenir dans le maintien de la traverse Cap-aux-Meules/Souris lors de la cale sèche du Madeleine II.

Le ministre Jean-Yves Duclos, le maire Antonin Valiquette, la ministre Diane Lebouthillier, le dg de CTMA, Emmanuel Aucoin et le président de CTMA, Nathaël Chiasson (photo: CFIM)
Ce budget assure à CTMA d’obtenir un contrat pour opérer ou acquérir un bateau de remplacement, indique son directeur général, Emmanuel Aucoin.
Répétant un refrain entonné depuis plusieurs mois, il souligne que le temps est compté avant l’arrêt technique obligatoire prévu à l’automne.
Non seulement les délais sont serrés, mais les opportunités sur le marché sont limitées.
Le transporteur s’est intéressé, depuis deux ans, à certains bateaux qui auraient pu prendre la relève du Madeleine II pendant son arrêt technique, mais ceux-ci ont été vendus ou ne sont pas disponibles à court terme.
Pour l’instant, aucun navire répondant aux critères de la CTMA n’a été identifié, confirme M. Aucoin.
L’option de reporter à nouveau la cale sèche du Madeleine II n’est pas envisageable non plus, mentionne-t-il. L’arrêt technique obligatoire d’une durée de six à huit semaines doit se faire d’ici avril 2026. Récemment, le milieu madelinot s’est mobilisé, craignant un bris de service advenant qu’on ne trouve pas d’alternative au traversier.
La CTMA ne baisse pas les bras pour autant et est confiante de trouver une solution dans les temps.
Pour écouter une courte entrevue avec Emmanuel Aucoin à ce sujet: