
Étudier le loup-marin comme élément de cohésion sociale
Comment le loup-marin influence-t-il la cohésion communautaire et sociale des Madelinots?
C’est la question qui intéresse Morgane Gauvin, étudiante à l’Université Laval au département d’ethnologie et du patrimoine.
Dans le cadre de son projet de maîtrise, elle examine la chasse aux phoques à travers deux sphères de recherche: l’identité insulaire et le traitement des matières premières traditionnelles.
En gros, c’est d’étudier la pratique de la chasse comme patrimoine culturel vivant, résume-t-elle.
Autant les raisons qui motivent les insulaires à sortir chasser que ce qu’on fait avec les carcasses est matière à réflexion.
Les méthodes de conservation de la viande, les détails techniques liés à la pratique ou simplement les histoires de chasseurs sont autant de facettes à explorer, poursuit Morgane Gauvin.

L’étudiante à la maîtrise Morgane Gauvin sera notamment présente au Rendez-vous loup-marin 2025 (photo: CFIM)
Son projet de maîtrise allie travail terrain et recherche documentaire.
L’étudiante, qui est aussi vice-présidente de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, partage certains de ses constats.
Une fois son mémoire complété, elle désire entamer un doctorat sur le même sujet, dans le but de faire inscrire la chasse au loup-marin au Registre du patrimoine culturel du Québec.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à Cap info: