Faillite de LA Renaissance: au tour de José Roberge et d’Alain Lord Mounir de témoigner
Deux témoins d’intérêt ont été entendus mercredi au palais de justice de Havre-Aubert lors de la troisième journée d’audiences du procès de la vente des actifs de LA Renaissance des Iles.
Le syndic responsable du dossier, José Roberge, a été questionné tout au long de la matinée par les avocats de la requête, qui ont retracé la séquence d’évènements précédant la faillite ainsi que le processus d’appel d’offre ayant mené à l’acceptation de la soumission de Pêcheries LéoMar.
Ce dernier a livré un témoignage assuré pendant lequel il a détaillé ses démarches en compagnie de sa cliente Lynn Albert visant à redresser la situation financière du transformateur ainsi que les raisons l’ayant mené à rejeter l’offre supérieure d’ICETO.
Il a martelé qu’en sa qualité de syndic, son but «était d’avoir la meilleure offre possible», reconnaissant toutefois que Financement agricole Canada avait une grosse place dans le processus, étant le seul créancier garanti.
Après le contre-interrogatoire de la défense, l’actionnaire d’ICETO Alain Lord Mounir, au cœur de la requête, a été appelé à témoigner.
Il a raconté avoir développé une relation d’affaires avec LA Renaissance en 2020 via son entreprise Apéri-Fruits Compton, qui distribue du homard congelé auprès de grandes chaines américaines.
La conformité de l’offre d’ICETO a été remise en doute sur plusieurs fronts, notamment en raison des conditions, qui incluaient les comptes payables et recevables, pourtant exclus de l’appel d’offres.
Christian Vigneau, de Pêcheries Léomar, témoignera jeudi matin.
Les cinq plaidoiries des parties impliquées se tiendront d’ici vendredi midi, après quoi, le juge Marc Paradis prendra la cause en délibéré.