Joël Arseneau et le Parti québécois n’entendent pas prêter serment au roi Charles III

À l’instar de son chef et de son collègue de la circonscription de Matane-Matapédia, le député des Iles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, n’entend pas prêter serment au roi Charles III.

Selon lui, cette pratique d’abord symbolique ne veut plus rien dire, d’autant plus pour un représentant d’un comté acadien.

Il soulève au passage une certaine hypocrisie, rappelant qu’un projet de loi déposé par le député solidaire Sol Zanetti visant à la réformer a été dans les cartons lors de la précédente législature.

Pour M. Arseneau, il s’agit du moment idéal pour soulever cette question, à l’aube de l’assermentation du parlement la semaine prochaine.

La démarche de la formation politique pourrait faire face à une certaine opposition au Salon bleu, bien que Québec solidaire ait exprimé son malaise face au serment et que la Coalition avenir Québec démontre une ouverture à en discuter.

Ne remettant aucunement en question son intention de siéger et de porter la voix des Madelinots, Joël Arseneau estime qu’afin de garantir le bon fonctionnement des institutions québécoises, les autres partis n’ont pas avantage à bloquer l’accès au parlement aux trois députés péquistes.

Par ailleurs, il indique qu’aucune discussion formelle n’a eu lieu en vue de la reconnaissance du Parti québécois comme groupe parlementaire.

C’est une fois l’assermentation terminée que l’Assemblée nationale supervisera les échanges à cet effet.

Réécoutez le segment à l’émission Les Preuves des faits :