La grande traversée: fin de parcours sous le soleil pour Anabelle Guay
C’est sous les encouragements et les cris de ralliement qu’Anabelle Guay a complété son aventure sportive, jeudi après-midi.
Une centaine de personnes s’était massée au quai de L’Étang-du-Nord pour la voir arriver à bord d’un bateau à rames océaniques et ainsi franchir le fil d’arrivée de son triathlon revisité, baptisé La grande traversée.
Réjouie et fatiguée, la Madelinienne de cœur et de descendance raconte comment se sont déroulés les derniers miles de son trajet.
En plus de la portion nautique de son parcours, Anabelle Guay a aussi cumulé 800 kilomètres à vélo entre Sherbrooke et la Gaspésie avant d’en marcher 250 de plus le long du Sentier international des Appalaches.
Entre l’épuisement physique, la météo en dents de scie, la crainte de rencontrer des animaux sauvages dans la forêt et un sauvetage par la Garde côtière canadienne, le périple de la jeune femme n’a pas été de tout repos.
Elle se dit très fière d’avoir pu atteindre son objectif, remerciant au passage l’équipe du projet, son entourage et le public.
Rappelant qu’au-delà de l’épreuve d’endurance, La grande traversée se voulait l’occasion de faire la promotion de la diversité corporelle dans le sport, Anabelle Guay lance un message aux jeunes.
Suivie de A à Z par une équipe de tournage, son aventure fera l’objet d’un film documentaire qui sera envoyé dans les festivals de films de montagne.
Pour réécouter le discours d’Anabelle Guay à son arrivée à L’Étang-du-Nord: