La RÉGÎM doit trouver des nouvelles sources de financement

La Régie intermunicipale de transport Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (RÉGIM) dévoile pour la première fois un budget déficitaire pour 2026.

L’organisation a dû piger 400 000$ dans ses coffres afin d’atteindre l’équilibre, ce qui représente environ 7% de son budget total.

Cela s’explique entre autre par une baisse de revenus de la taxe sur l’essence, exprime la directrice générale de la RÉGÎM, Marie-Andrée Pichette.

Pour remédier à la situation, la Régie a demandé à Québec d’augmenter la taxe sur le carburant de 1 à 2 cents le litre, ce qui pour le moment a été refusé.

L’organisation doit donc aller chercher l’argent ailleurs, déplore Mme Pichette.

La RÉGÎM examine aussi l’option de créer une taxe sur l’immatriculation qui serait uniquement dédiée au développement du transport collectif.

Il n’est pas question de toucher à la tarification des transports pour le moment.

Mis à part les défis budgétaires, les services de transports vont bon train avec une hausse d’achalandage et une offre variée de services partout sur le territoire, rapporte la directrice générale.

La Régie se donne deux ans pour augmenter ses revenus.

Pour écouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info :