La stérilisation envisagée pour contrôler la population de chats errants

La population de chats errants de l’archipel pourrait faire l’objet d’un contrôle.

Devant les inquiétudes citoyennes et une plus grande visibilité des félins sauvages, la Municipalité des Îles est ouverte à un partenariat visant leur stérilisation.

Il est difficile d’estimer avec précision la population de chats errants aux Îles, et donc l’ampleur de la problématique.

Monica Aucoin (Photo : gracieuseté)

Cependant, selon la vétérinaire Monica Aucoin, la situation est devenue une source de préoccupation pour de nombreuses personnes.

Elle ajoute que les chats sauvages ont une piètre qualité de vie et peuvent être porteurs de maladies ou de parasites transmissibles à nos compagnons domestiques.

Selon la vétérinaire, la stérilisation est la meilleure solution pour contrôler la population féline et favoriser sa bonne santé, des propos repris par la citoyenne Myriam Binette.

Au fil du temps, la résidente de L’Étang-du-Nord a investi quelques milliers de dollars pour secourir des chatons au quai avoisinant afin de les faire soigner et adopter, faute de refuge aux Îles.

Myriam Binette (Photo : CFIM)

S’occuper des chats errants est un choix personnel, reconnaît-elle, mais tous les citoyens ont la responsabilité d’éviter de contribuer au problème.

Bien que la Loi sur les compétences municipales précise que les villes peuvent contrôler les animaux domestiques sur leur territoire, le maire Antonin Valiquette dit que l’administration ne désire pas prendre la responsabilité de cet enjeu.

Antonin Valiquette (Photo : CFIM)

Il affirme cependant être prêt à soutenir une initiative de capture et stérilisation telle que discutée avec la Clinique vétérinaire de l’archipel si un projet lui est proposé à un coût raisonnable.

La Dre Aucoin et Mme Binette espèrent toutes deux que ce projet verra le jour et rappellent aux citoyens l’importance de faire stériliser leurs amis à fourrure pour éviter de contribuer à une surpopulation féline sur l’archipel.

Pour écouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :