La STQ travaille à mieux gérer les arrêts techniques du Ivan-Quinn

Photo: CFIM

La Société des traversiers du Québec veut éviter que les futurs arrêts techniques du Ivan-Quinn s’éternisent au-delà de leur durée visée.

Le vice-président de l’exploitation, Danny Gagnon, dit que la STQ a tiré des leçons de la situation survenue l’automne dernier, lorsque le navire s’est trouvé hors service un total de 13 semaines plutôt que les cinq prévues. Il rappelle que l’important retard dans les travaux de reconditionnement du moteur avait été causé par des délais dans les commandes de pièces.

Afin de limiter au possible qu’un tel scénario se reproduise, la STQ a bonifié son inventaire local des morceaux important pour l’entretien du bateau, indique M. Gagnon.

La société d’État est aussi en train d’installer un programme de gestion assistée par ordinateur à bord du navire, ce qui devrait aider à planifier les opérations de maintenance et voir venir les surprises, ajoute-t-il.

D’ailleurs, Danny Gagnon ferme la porte à l’achat ou la construction d’un traversier de relève. Cette possibilité a été soulevée par des résidents de l’Île d’Entrée, qui déplorent les défis logistiques liés au bateau remplaçant, le Béatrice-Hubert. L’idée que le Ivan-Quinn soit en fonction le dimanche, donc sept jours sur sept, continue d’être explorée avec l’opérateur du traversier, la CTMA.

Danny Gagnon, vice-président de l’exploitation à la Société des traversiers du Québec (photo: CFIM)

En tournée sur l’archipel la semaine dernière, Danny Gagnon et sa collègue Sophie Asselin sont allés à la rencontre de la communauté de l’Île d’Entrée.

Il rapporte que les insulaires ont été nombreux à s’inquiéter du protocole d’évacuation en cas d’urgence médicale.

M. Gagnon convient que des améliorations pourraient être apportées pour rendre plus sécuritaire le transport des passagers.