L’Association des personnes handicapées visuelles GÎM se rassemble aux Îles
Cette fin de semaine, l’Association des personnes handicapées visuelles de la Gaspésie et des Îles organisait un grand rassemblement pour ses membres madelinots.
Il s’agit d’adultes vivant avec une déficience visuelle, comme la cécité ou des cataractes.
Samedi matin, ils étaient un peu moins d’une vingtaine à expérimenter avec de l’encre de Chine affublés de sacs de poubelle noirs pour éviter les taches.
Dans la grande salle de l’auberge du Parc de Gros-Cap, l’artiste Annie Morin dirige l’atelier artistique, la première activité de la journée pour le groupe de personnes handicapées visuelles.
Plusieurs membres de l’archipel fréquentent régulièrement et depuis plusieurs années les activités organisées localement.
C’est le cas d’André Bourque, qui vit avec la dégénérescence maculaire.
Arpentant des yeux ou des doigts les feuilles de papier qui s’étalent devant eux, les participants utilisent pinceaux et pailles pour créer des formes.
Les rires et les commentaires complices fusent, parfois des instructions des accompagnateurs ou des proches.
Aline Martinet bouge ses œuvres devant ses yeux pour les contempler, sous le regard attentif de son conjoint.
Elle aussi vit avec la dégénérescence maculaire.
Après le dessin, place aux activités sportives!
Une période d’exercices avec une kinésiologue suit, puis, en après-midi, on sort les jeux de baseball poche pour profiter du ciel bleu éclatant, avant de passer au souper et à la soirée dansante.
Comme quoi à bien y regarder, on ne voit pas vraiment les différences…
Pour réécouter l’entrevue de Christelle Parker, directrice générale de l’association, cliquez ici.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits: