Le Parc régional éclaté demeure dans les cartons de la Communauté maritime

L’échéancier pour la mise en place d’un parc régional encadrant l’utilisation des terres publiques aux Iles demeure en phase avec la planification municipale alors que l’adoption du Plan d’aménagement et de gestion amendée est toujours prévue d’ici la fin de l’année.

Le document volumineux, transmis une première fois au gouvernement en 2022, vient définir les responsabilités et rôles des acteurs impliqués dans la gestion du futur parc ainsi que la tarification envisagée pour certains usages.

Antonin Valiquette (photo: CFIM)

Le maire Antonin Valiquette explique que malgré le contexte financier actuel, le projet ira de l’avant, notamment parce qu’il est financé par des programmes gouvernementaux et des revenus autonomes de la Municipalité, et non des revenus de taxation.

Il ajoute que le tout devrait se déployer par phases, sans être en mesure de fournir un échéancier précis avant d’établir le cadre financier.

L’élu indique que 61% des terres publiques seront désormais protégées, ce qui limite les possibilités d’en tirer des revenus.

En attente de l’instauration d’une tarification qui permettrait de financer les activités de gestion du parc de manière autonome, la Communauté maritime prévoit demander l’aide de Québec pour les premières étapes.

Antonin Valiquette rappelle que le projet bénéficie d’un large appui populaire exprimé à travers la démarche de concertation, puis confirmé par sondage.

Le Parc régional se veut un outil pour concilier les multiples usages des terres publiques appartenant au gouvernement du Québec, sous la responsabilité municipale depuis 2014.

Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits: