Le secteur de l’éducation se prépare à négocier
Le Syndicat des travailleurs de l’éducation de l’Est du Québec attend de pied ferme la prochaine ronde de négociation dans le cadre du renouvellement de la convention collective, qui sera échue en mars 2023.
Dans un contexte de pénurie d’enseignants qui s’amplifie d’année en année, l’amélioration des conditions de travail sera au cœur des discussions, souligne la présidente, Anne Bernier.
Les demandes syndicales sectorielles ont été déposées le 31 octobre au Conseil du trésor et indiquent que le personnel enseignant étouffe dans les modalités actuelles, selon elle.
Du côté du personnel de soutien scolaire, on désire améliorer la qualité des emplois, ce qui passe par un accès à des tâches complètes et plus de valorisation de leur travail, est d’avis Mme Bernier.
Rappelant que le gouvernement de la Coalition avenir Québec a déclaré que l’éducation était sa priorité principale lors de son nouveau mandat, elle espère que les bottines suivront les babines.
L’arrivée de l’ex-journaliste et animateur radio Bernard Drainville à la tête du ministère de l’Éducation crée certaines appréhensions au sein du réseau, révèle Anne Bernier, qui souhaite que le nouvel élu sera à l’écoute de leurs revendications.
Affilié à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), le Syndicat des travailleurs de l’éducation de l’Est du Québec représente plus de 200 membres du Centre de services scolaire des Îles, et environ 2200 à l’échelle de la région.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :