Les défis de Joël Arseneau en vue de la rentrée parlementaire
Le député Joël Arseneau a bon espoir que les élus péquistes et solidaires puissent siéger à l’Assemblée nationale sans offrir leur allégeance au roi Charles III.
Lui et ses collègues ont prêté serment au peuple québécois comme c’est le cas pour tous les députés de la province depuis 1982, mais refusent cependant de le faire pour le souverain britannique qui est aussi officiellement chef d’État du Canada.
Il s’agit pour le député madelinot d’une manière de « provoquer le changement », alors que sa formation politique s’appuie sur l’expertise d’une douzaine de constitutionnalistes pour justifier ce refus.
Il indique que cette question ne concerne qu’une partie de son travail.
L’autre défi auquel font face le Parti québécois et Québec solidaire est celui de leur reconnaissance à titre de groupes parlementaires, puisqu’ils ne répondent pas aux critères minimaux prescrits par l’Assemblée nationale.
À l’instar des élections précédentes, des négociations sont en cours afin de trouver une entente entre les quatre partis représentés à Québec.
Cette fois-ci cependant, M. Arseneau souligne que l’appui des libéraux se fait attendre, et ce, malgré l’ouverture du gouvernement caquiste.
Si aucun accord n’est conclu, les 14 élus péquistes et solidaires seraient contraints de siéger comme indépendants, ce qui pourrait contribuer à retarder les travaux parlementaires.
Selon ce qui est prévu, la nouvelle législature siégera au Salon bleu à partir du 29 novembre prochain.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits: